Français : résumé de Suplement au Voyage Bougainville de Diderot

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Résumé
- Introduction "in medias res" : A et B parlent du temps (brouillard). / Changement de sujet, A demande l’occupation de B qui lis le Voyage de Bougainville. / Bougainville : Mathématicien (homme d'étude, érudit, savant) et Voyageur (homme d'action, dynamique, sociale, utile, univers vaste) = Le philosophe selon conception XVIIIème. Caractère (un véritable français, amateur de plaisirs). Action (homme d'étude, sérieux, homme affrontent aventures et dangers). Vie (complexe, riche, surprenante, précieux et baroques). Style (simple, clair : goût classique, sobre). Figure d'homme totalement engagé, dans les études abstraites et les voyages concrets. / Bougainville a voyagé comme tous les voyageurs, dans le risque, les éléments naturels, les maladies, les dégâts matériels, la difficulté d'avoir des secours etc… (détroit de Magellan, entre la mer Pacifique, rase Madagascar, cap de Bonne espérance, Atlantique, suit les cotes de l’Afrique). / Attitude colonisatrice des Jésuites en Uruguay et leur expulsion ; la remise en cause du gigantisme des Patagons / Il s’attarde à Lanciers, Tahiti. Il a ramené un Otaïtien en France mais il est rapatrié. / Rentré du Supplément au Voyage de Bougainville, puis lecture direct des adieux d’un des chefs.

- Vieillard,  figure emblématique de la sagesse, père d’une famille nombreuse, à l’arrivée des Européen a des regards dédains, ni étonnement, ni frayeur, ni curiosité (hostile). A leur départ, il fait un discours à son peuple : ils doivent pleurer l’arrivé de ces hommes, un jour ils reviendront avec des outils d’esclaves, leur seul but de détruire leur bonheur. Puis s’adressant directement à Bougainville : il énumère les différents méfaits causés par l'expédition : les dénaturer, éveiller en eux la jalousie et la rivalité, violer leur liberté, voler leurs biens, ne pas les avoir respectés comme eux-mêmes les avaient respectés, les pervertir et leur apprendre le mal (l'attitude des peuples dits civilisés qui ne sont que " des empoisonneurs des nations"). Le discours se transforme en un éloge de la vie sauvage et un réquisitoire contre les Européens. Le moment la mère relève le voile de la jeune fille, sans frayeur et honte, pour enrichir la population. Européens ont tué le premier qui ont vu car celui-ci a été séduit par l’éclat d’objet. Pourtant Européen ont profité de l’hospitalité locales entourer de musiciens.
A et B reparlent : B demande l’avis de A qui trouve son discours véhément avec une touche européenne  (ce passage n'existe pas chez Bougainville et Diderot, pour donner de la crédibilité, feint de supposer que Bougainville a préféré ne pas retenir ce discours pour épargner les Européens), car c’est un discourt en Otaïtien, traduit en Espagnole en français par Orou. Introduction du prochain chapitre : entretien de l’Aumônier de l’équipage avec Orou : à l’arrivée des Européens les OtaÏtiens se partage les hommes d’équipages.

- L’Aumônier est invité par Orou, ils ont le même âge (35 -36 ans). Orou a une femme et 3 filles (Asto, Palli, Thia). Elles le nettoient. Pour dormir, le père lui conseille de prendre sa plus jeune fille mais l’aumônier ne peut que refuser à cause de sa religion, son état, les bonnes mœurs, et l’honnêteté. Orou lui répond qu’il ne connait pas les termes religion, mais il en pense du mal, elle prive du plaisir. Il le supplie de se plier aux mœurs d’Otaïti. L’aumônier répète ses raisons devant les arguments d’Orou. Mais il cède. Le lendemain, l’aumônier lui apprend la définition de religion (un créateur qui est partout, sans âge) dans laquelle le mariage à certaines conditions. Orou trouve cela contraire à la nature. La définition qu'il en donne est en tout point conforme à l'esprit de nature : " Le consentement d'habiter une même cabane, et de coucher dans un même lit, tant que nous nous y trouvons bien. (...) / - Et lorsque vous vous trouvez mal ? / - Nous nous séparons." Ce qui importe c'est le fruit de l'union et Orou explique avec enthousiasme le culte de la maternité : plus une fille a d'enfants, plus elle est convoitée, un enfant est un bonheur car il deviendra un homme, qui travaillerait, qui accoisera la fortune. Leur éducation pour les hommes, garder jusqu’à 22 une tunique et la fille, le voile et quand les parents décident qu’ils sont prêts, le père enlève la tunique, la mère, le voile (pour une fille, les garçons chantent autour de sa cabane ou l’inverse). A et B recommence à parler. Ils lisent les notes de l’Aumônier (1) et un fait, aux Etats-Unis, où une femme (Miss Polly Baker) qui a eu 5 enfants sans mari et qui, après un discours,  est puni mais retrouve son premier mari qui l’avait quitté, met en évidence que son état ne résulte que de l'infamie des hommes qui profitent d'elle sans pour autant en assumer les conséquences, en toute logique, ce sont eux qui devraient être punis

- Pour eux, une grossesse est un moment heureux.  les notions d'inceste et d'adultère n'existent pas. L'Aumônier interroge Orou sur le libertinage amoureux, c'est-à-dire sur les transgressions des rituels qui régissent les attitudes et les devoirs des enfants avant l'âge de la puberté. Voile noir représente la stérilité, le voile gris maladie périodique et ceux qui transgressent les lois sont des Libertin(e)s puni(e)s par le blâme. Orou se sert de l’exemple d’Adam et Eve.  L’Aumônier lui déclare son métier : un moine qui a le sens du "vœu de stérilité" prononcé par les religieux catholiques. Ce vœu est contraire à la nature. Les soirs qui suivent, il accueille la seconde fille, puis l’aînée, puis la femme d’Orou.

- Discours modelé à l’européenne : remettent en cause la civilisation qui assujettit les hommes à des lois artificielles, arbitraires et contradictoires : (6), (7), (8), (9), (10), (11), (12), (13), (14), (15), (16), (17), (18), (19), (20), (21), (22), (23), (24), (25), (26). La discussion entre A et B s'arrête avec le retour du beau temps, et la reprise de leur promenade.
Personnage
Les personnages en présence sont :
- A et B : deux amis que le mauvais temps empêche de sortir. B est celui qui a lu le récit de Bougainville et le Supplément. Ce sont deux philosophes des Lumières : curieux, intéressés par les découvertes scientifiques ou géographiques. Ils raisonnent et débattent sur les différences entre civilisations, s’interrogent sur l’état de nature et le rôle de la société. A pose les questions, B qui dirige le débat.
- Le vieillard : le porte-parole des adversaires de la colonisation.
- L’aumônier : Il est aussi comique dans son comportement mais il sait s’adapter à la situation et « être moine en Europe, sauvage en Otaîti »
- Orou : ce personnage est sans doute inspiré d’Aotourou, le Tahitien que Bougainville avait amené avec lui en Europe. Ainsi Orou est, tout autant que le vieillard, un maître de la rhétorique et lui aussi, défend des idées de Diderot : critique contre l’Église, la religion, défense du bien général qui doit l’emporter sur le bien particulier, plaidoirie pour l’état de nature, critique des préjugés (1). Mais c’est un homme de dialogue. .
Thèses + Idée principales
(1)   Inconvénient d’attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n’en comportent pas.
(2)   Homme nait avec le gout merveilleux qui exagère tout autour de lui. L’homme civilisé a une prétention commune avec l’homme civilisé à la possession d’un champ dont ils s’occupent les deux extrémités, et ce champ devient un sujet de dispute entre eux.
(3)   La vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées ! L’Otaïtien touche à l’origine du monde et l’Européen touche à sa vieillesse.
(4)   La terre où tu es né a-t-elle plus d’hommes qu’elle n’en peut nourrir ? les mœurs ne sont ni mauvaises, ni meilleurs. Elle peut nourrir plus qu’elle en a ? leur mœurs sont meilleurs que les notre.
(5)   Rendu la condition humaine pire que celle de l’animal.
(6)   La différence des idées de la beauté dans une contrée où pour être belle, on exige un teint éclatant, un grand front, de grands yeux, des traits fins et délicats, une taille légère, une petite bouche, de petites mains, un petit pied.  Ici, presque aucun de ces éléments n’entre en calcul ; la femme sur laquelle les regards s’attachent et que le désir poursuit est celle qui promet beaucoup d’enfants.
(7)   Rien n’y était mal par l’opinion ou par la loi que ce qui était mal de sa nature. Les travaux et les récoltes s’y faisaient en commun. La propriété y était très étroite.
(8)   Mœurs sont une soumission générale et une conduit conséquente à des lois bonnes ou mauvaises (lois bonnes = mœurs bonnes et contraire)
(9)   Trouverez dans toute nation, le code de la nature, le code civil et le code religieux, d’où qu’il n’y a eu dans aucune contrée ni homme, ni citoyen, ni religieux.
(10)    Loi religieuse +homme = superflue et loi et loi civile = loi de nature ou si il faut garder les trois, loi civil et religieuse < loi nature
(11)    Le mariage est dans la nature car les préférences existent chez les humains et aussi chez les animaux.
(12)    Galanterie (variété de moyens énergiques ou délicats que la passion inspire pour obtenir la préférence) = nature
(13)    Coquetterie = mensonge car il simule une passion et qui mène quelquefois les catastrophes les plus funestes, manège ridicule dont le trompeur et le trompé sont également châtiés.
(14)    Constance = pauvre vanité de 2 enfants qui s’ignorent eux-mêmes et que l’ivresse d’un instant aveugle sur l’instabilité de tout, ce qui les entoure.
(15)     Fidélité = entêtement et le supplice de l’honnête homme/femme
(16)     Jalousie = passion d’un animal indigent et avare qui craint le manque, sentiments injuste de l’homme.
(17)     Pudeur = naturel, mais quand la femme est la propriété de l’homme, créer une barrière entre eux
(18)     Cadeau de la nature transformé en dépravation ou en maux :
- la tyrannie de l’homme qui a converti la possession de la femme en une propriété
- les mœurs et usages ont surchargé la condition du l’union et les lois civiles ont assujetti le mariage à une infinité de formalité
- les politiques des souverains qui ramènent tout à leur intérêt et sécurité
- les institutions religieuses ont attaché vice et vertus à des actions qui n’ont aucune moralité
(19)     Il existait un homme naturel ; on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. L’un prend le dessus de l’autre et inversement
(20)     Misère et maladie ramènent l’homme à sa première simplicité (homme sans remords, femme sans pudeur)
(21)     Homme artificiel et moral suit le progrès de l’état, de la maladie
(22)     Si il faut être le tyran : civilisé l’homme ; s’il faut qu’il soit heureux : abandonné à la nature.
(23)     Homme non civilisé sont des ressorts et un individu d’une sagesse profonde rassemblera ces ressorts pour en faire une société. Ils rompirent plus que lors de l’état naturel.
(24)     On a vu plusieurs fois un homme se dépouiller et rentrer dans la forêt mais pas l’inverse.
(25)     Il y a moins d’inconvénient à être fou avec des fous qu’à être sage tout seul.
(26)     Prendre le froc du pays où l’on va et garder celui du pays où l’on est et être honnête et sincère.



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