Cours de géologie de A à Z

La théorie de la tectonique des plaques, l’histoire d’un modèle

I.     Introduction

1.    Avant Wegener

Les géologues antérieurs et contemporains à Wegener suivent les idées du fixisme, c’est-à-dire l’idée d’un super continent dans lequel des blocs se seraient effondrés, dans lequel des océans se seraient formés et sur lequel les reliefs se seraient formés avec la rétraction de la Terre. On a alors l’idée de deux couches : la croute terrestre (roche) et en dessous un soubassement.
T : Le fixisme (mobilité verticale)

2. Wegener
Wegener est contre les idées du fixisme (mobilité verticale) mais soutient le mobilisme, c’est-à-dire la mobilité horizontale. 
T : Le mobilisme ou la théorie de « la dérive des continents »

Son point de départ est l’isostasie car grâce au principe d’isostasie, il démontre que le mouvement vertical est impossible. En effet, l’isostasie postule que les continents « flottent » sur leur soubassement, un peu comme des péniches qui s’enfoncent plus ou moins dans l’eau selon qu’elles sont plus ou moins chargées.
T : Le principe d’isostasie

Ensuite, en regardant les continents, Wegener émet quatre arguments différents pour soutenir sa thèse :
-  l’argument géographiques : la forme des continents s’emboite ;
-  l’argument paléontologique (argument qui tient en compte les fossiles) : les fossiles datant de - 200 M d’années avant J.-C. d’une même espèce ont été trouvés sur le continents africain et sud-américain (exemple : le Mesosaurus, le Cynognathus) ;
-  l’argument lithologique (argument qui compte des roches) : des roches identiques ont été retrouvées de part et d’autre de l’Océan Atlantique, sur le continent africain et sud-américain (exemple : la calotte glacière) ;
-  l’argument statistique (mathématique) : la répartition bimodale des altitudes suggère que les fonds océaniques ont une constitution différente de celle des continents.

T : Continents à l’appui de la théorie de Wegener

II.  La naissance d’une idée, celle du mobilisme, remise en cause

1.    Les études sismiques rejettent cette théorie

a.    Rappel

Un séisme a pour origine la rupture de roches situées en profondeur, suite à des contraintes accumulées durant des milliers d’années. Cette rupture provoque une libération brutale d’énergie sous forme de chaleur (énergie thermique) et aussi sous forme d’énergie sismique (énergie mécanique) qui se propagent à partir du foyer (ou hypocentre) dans toutes les directions de l’espace.
            Par analogie avec les rayons lumineux, on parle de raies sismiques pour désigner les trajectoires suivies par les vibrations sismiques.