Personnages :
Le narrateur (17 ans) : est
plutôt réservé. Son père est pneumologue et sa mère spécialiste des maladies
parasitaires (à Chengdu proche du Tibet). Il joue du violon, son instrument a
une grande importance pour lui et lui permet de s'évader loin de ses soucis.
Garçon de la ville, il possède une horloge en forme de coq orgueilleux à
plume de paon. Ils ont 3 chances sur 1000 de sortir.
Luo (18 ans) : meilleur ami du
narrateur, Luo était son voisin de palier avant leur départ pour la
rééducation. Il est beaucoup moins timide est également issu du milieu
médical : son père, dentiste, a soigné les dents de Mao Zedong, de sa femme,
et du président de Chine avant le coup d'Etat de Mao. Cela lui coûte, ainsi
qu'à toute sa famille, d’être « ennemi du peuple » car il a suggéré
que Mao portait un dentier. Luo est un bon conteur. Garçon de la ville,
il a peur des hauteurs.
« Le phénix du Ciel » comprend
20 villages. Ils habitent dans une maison dans la porcherie où vivait une
grosse truie.
Le chef du village : communiste,
trois gouttes de sang dans son œil gauche.
Une horloge : en forme de coq
orgueilleux à plume de paon, d’une couleur verdâtre triée de raies bleu foncé
La princesse de la montagne du Phénix du
Ciel : elle porte une paire de chaussures rose pâle, en toile à la
fois souple et solide, à travers laquelle on pouvait suivre les mouvements de
ses orteils à chaque coup qu’elle donnait au pédalier se sa machine à coudre.
Ces chaussures étaient ordinaires, bon marché, faites à la main, et cependant,
dans cette région où presque tout le monde marchait pieds nus, elles sautaient
aux yeux, semblaient raffinées et précieuses. Ses chevilles et ses pieds
avaient une jolie forme, mise en valeur par des chaussettes en nylon blanc.
Une longue natte, grosse de 3 ou 4 cm, tombait sur sa nuque,
longeait son dos, dépassait ses hanches et se terminait par un ruban, rouge,
flambant neuf, en satin et soie tressés
Son père : l’unique tailleur de
la région, ne reste presque jamais chez lui.
Le Binoclard : peureux,
son père est écrivain et sa mère poétesse
Résumé :
Le roman commence par l’inspection du chef du village du violon
(c’était le seul objet duquel il pouvait émaner une saveur étrangère, une odeur
de civilisation qui pourrait éveiller les soupçons des villageois). Après
l’avoir fait passer par toutes les mains des villageois, le chef décida de le
brûler. Alors Luo intervint et proposa à son ami de jouer pour leur montrer que
c’est un instrument de musique. Sous le pseudonyme de Mozart pense à Mao, le
narrateur joua une sonate interdite en Chine comme toutes les musiques
Occidentales. Alors tous les villageois se calmèrent pour écouter. Ce fut le
premier jour de rééducation de Luo et du narrateur. Ils avaient marché toute la
journée dans la montagne et leurs vêtements, leurs cheveux étaient couvert de
boue.
La rééducation se déroulait dans la Chine Rouge, à la fin de
l’année 68, le grand timonier de la révolution, le président Mao lança un jour
une campagne qui changea le pays : les universités furent fermées et les
lycéens (les jeunes intellectuels) qui avaient fini leurs études
secondaires, furent envoyés à la campagne pour être rééduqués par des paysans
(Mao haïssait les intellectuels). Eux, ils étaient arrivés au début de l’année
1971 mais ils n’étaient pas lycéens, ils ont juste fait 3 ans de collège (sans
cour de maths, de physique et de chimie).
La montagne s’appelle « le phénix du Ciel ». Luo possède
un coq et une horloge la seule du village, ce dernier devint le centre du
village, le chef du village réveillait tout le monde à 9 heures. Luo et le
narrateur n’aimaient pas aller travailler dans la montagne aux sentiers abrupts,
étroits et où le corps humain représente le seul moyen de transport. Ils
portaient de la merde sur le dos. Un jour, Luo remonta l’heure d’une heure pour
pouvoir dormir encore un peu et ils perdirent la notion du temps à force de
répéter l’action. Souvent, le chef les envoya voir des films pour qu’ils les
racontent au village.
Un jour, ils décidèrent d’aller voir le Binoclard et sur la route
ils rencontrèrent le Tailleur qui leur cri : Way-ol-in. Quelques
semaines plus tard, ils entrèrent dans la boutique du Tailleur. Elle ne lisait
pas beaucoup. Elle plait à Luo mais elle n’est pas très civilisée.
Ensuite ils travaillèrent dans une mine qui pouvait chuter à tout
instant. Luo attrapa le paludisme et les vieux le tapèrent au dos pour chasser
la maladie. La Petite Tailleuse les invita à raconter une histoire. Mais
arrivés au village, la Tailleuse le fit dormir et lui enduisit son poignée avec
des plantes. Le soir, elle appela des sorcières qui pendant qu’elles soignaient
Luo, écoutaient le narrateur racontant le film mais les sorcières ne pleurèrent
pas et au milieu, Luo dans un souffle la phrase de la fin et toutes les
souricières pleurèrent.
Le Binoclard possédait une valise secrète. Ils allèrent souvent
dans sa maison pour manger. Comme Le binoclard avait cassé ses lunettes,
Luo proposa de l’aider à porter son sac de riz en l’échange d’un livre, il
accepta et leur donna un livre de Balzac(Ursule Mirouët). Pour garder une trace
de la lecture, le narrateur copia une partie du texte sur son blouson en
mouton. Luo lui, était allé coucher avec la Tailleuse comme des chevaux (arbre
ginkgo) et le vieux meunier les avait vus, ils le faisaient dans l’eau. Ils
redonnèrent le livre au Binoclard qui avait reçu de nouvelles lunettes.
Une autre occasion d’avoir un livre se présenta : il était allé à la
falaise des Mille Mètres (deux semaines auparavant, il avait reçu une lettre de
sa mère, un de ses anciens amis qui proposa au Binoclard de trouver des chants
populaires (chants montagnards) qu’il publiera. Après une semaine sans
trouvailles, le facteur lui dit qu’un vieillard habitant sur la falaise des
Mille Mètres connaissait des chants : le vieux était ivrogne et
accompagnait son eau-de -vie avec des pierres qu’il mettait dans sa bouche et
qu’il recrachait ensuite, comme le binoclard refusa de l’imiter, le vieux
devint irritable et ne chanta point).
Contre un livre les deux garçons se proposèrent, le narrateur
portait une veste (comme celles de Mao) et une casquette et se faisait passait
comme une personne venant de Pékin ; Luo lui avait le rôle d’un secrétaire
et d’interprète. Après avoir bu l’eau-de-vie comme le vieux, il chanta, c’était
des chants pour enfants. Le binoclard se fâcha car ce n’était pas les
chants qu’il attendait mais après avoir réfléchi il avait juste à changer les
paroles. Alors le Narrateur s’énerva et frappa le Binoclard.
Pendant l’été, ils allaient voir plusieurs films et emmenèrent la
petite Tailleuse. Dans l’hôtel, une mère venait récupérer son fils qui était en
rééducation, c’était la mère du Binoclard. Ensuite ils allèrent au cimetière
pour aller voir un ancêtre de La petite tailleuse, le narrateur lui ne voulut
pas et resta devant en faisant cuire des pommes de terre, il rencontra la dame,
elle tricotait sur une chaise que portait un porteur, il lui adressa la parole
et elle mangea une des patates mais il lui parla des livres et elle
redevint distante, il se fit passer pour Luo car le Binoclard le détestait. La
Petite Tailleuse leur proposa de voler les livres. Le Binoclard et sa mère
organisèrent une fête où le beauf fut tué dans un soi-disant accident. Pendant
ce temps, Luo et Le narrateur cherchèrent la valise mais le Binoclard et sa
mère faillirent les trouver car le Binoclard eut la diarrhée après avoir bu le
sang du bœuf et qu’ils étaient allés prendre des médicaments. Pendant un mois
ils lurent. Luo allait lire des extraits en les cachant dans sa hotte de
bambou. Il prenait un passage dangereux, surplombant un gouffre de chaque côté
(à l’extrémité, perché sur un rocher, se tenait un corbeau à bec rouge, la tête
affreusement enfoncée dans le cou). Pendant ce mois, le chef était allé au
congrès du Parti, le médecin lui avait enlevé une bonne dent et la mauvaise
dent s’infectait toujours. Il demanda à Luo de lui mettre de l’étain fondu pour
que les vers de sa dent meurent mais par manque de matériel, il ne peut le
faire.
Le lendemain, le Tailleur vint séjour dans le village et plus
particulièrement dans la maison de deux garçons, le soir il demanda au
narrateur de lui raconter une des histoires lues. De temps en temps, le
narrateur stoppait son récit et se faisait désirer par le Tailleur qui paya
pour le repos des deux garçons car neuf nuits entières furent nécessaires pour
raconter l’histoire. Mais le 3ème soir un accident se
produisit, le chef les écoutait et voulut emmener le Narrateur qui racontait
selon le chef des histoires réactionnaires. Mais si Luo, parvenait à soigner sa
dent, il leur ficherait la paix. Avec l’aiguille de la machine à coudre, Luo
attaqua la carie mais à chaque fois le chef se trouvait par terre, alors ils
l’attachèrent au lit, le Tailleur maintenait sa tête et le Narrateur devait
appuyer sur la pédale mais une pulsion sadique le fit appuyer sur la pédale
avec lenteur pour que le chef ait mal pour toutes leurs souffrances de la
rééducation.
La petite Tailleuse nageait bien, elle aimait même les sauts
périlleux. Peu à peu, un jeu entre elle et Luo les amusait, Luo lui jetait son
porte-clés et elle allait le chercher dans l’eau mais un jour, un serpent l’en
empêcha et elle perdit les clefs, le soir même, Luo reçut un télégraphe
annonçant son retour chez lui pendant un mois.
Luo demanda au Narrateur d’être le garde du
corps de la petite Tailleuse car elle était convoitée par des prétendants. Un
soir, un groupe de quinze paysans le suivirent et l’imitèrent car il faisait
les taches ménagères de la Tailleuse. Alors le narrateur attaqua le boiteux,
rata son coup et sa hotte avec un livre s’éparpilla alors le Narrateur le
reprit des mains de celui qui l’avait et courut, on lui lança des pierres, une
l’atteignit à l’oreille. Le lendemain, la Tailleuse lui apprit qu’elle était
enceinte de Luo mais qu’il était impossible qu’elle le garde et personne ne
voudrait la faire accouché car c’était interdit. Le narrateur partit à Yong
Jing pour voir le visage de l’accoucheur. Il décida alors d’aller voir le
pasteur reconverti en balayeur de rues mais il était à l’hôpital, il alla à
l’hôpital et assista à la mort du pasteur mais il vit le gynécologue, il le
suivit dans la salle d’opération et l’aida. Il proposa un échange : si le
gynécologue l’aida, il lui passerait un livre de Balzac et pour lui prouver
qu’il en a un, il lui fit lire le texte inscrit sur son blouson (le traducteur
Fu Lei était un ennemi du peuple). Le jeudi, il avorta la Petite Tailleuse
contre le livre « Jean Christophe » son préféré. Trois mois plus
tard, Luo et le narrateur brûlèrent tous les livres car ils avaient transformé
la Petite Tailleuse : elle voulait devenir une fille des villes. Le matin
même, le Tailleur leur annonça qu’elle était partie. Alors les deux garçons
coururent pendant 3 ou 4 heures pour la retrouver et elle leur dit :
« la beauté d’un femme est un trésor qui n’a pas de prix ».
Faute à propos de Ma, il ne possède pas un coq ET une horloge mais l'horloge est en forme de coq.
RépondreSupprimerExact ! L'erreur a été corrigée, merci.
Supprimer**l'horloge en forme de coq appartient à Luo : "Tout cela grâce à un autre "phénix", tout petit, presque minuscule, plutôt terrestre, dont le maître était mon ami Luo" (page 22)
RépondreSupprimeret oui
RépondreSupprimercomme quoi la vie c'est fou hein
RépondreSupprimerPtn ils ont fait tout ça pour qu’elle les rejettes à la fin
RépondreSupprimercomment le binoclard meurt?
RépondreSupprimeril meurt pas !!
Supprimerbonjour
RépondreSupprimerbonjour
Supprimermerci pour le résumer
RépondreSupprimerWalay ils ont le seum
RépondreSupprimerMasterclass
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerbonsoir
RépondreSupprimermerci pr ce résumé de qualité.
RépondreSupprimerun résumé qualitatif
RépondreSupprimerBonjour, j'ai un devoir a faire mais je ne trouve pas le moment le plus diffcile du chef du village. Quelqu'un pourrais m'aider svp. Merci
RépondreSupprimerdr
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