Thème 2 :
Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique
Problème : comment définit-on en biologie, un
individu
I.
Rappel de seconde
II.
Un individu est caractérisé par ses phénotypes.
1. Les phénotypes d’un individu dont
interdépendants
Au sein de son espèce, un
individu se distinguent des autres grâce à l’ensemble de ses attributs ou
caractères observables ; en conséquence :
- un caractère peut prendre
différents forme. Dans ce cas, chacune de ces formes est appelée le phénotype.
Exemple : caractère
« couleur des yeux » à [bleu], [marron], [gris]
- pour un caractère donné, on
attribue à un individu un phénotype précis
Exemple : caractère
« couleur des yeux » Cloé à [bleu]
Le phénotype peut être déterminé
à différents échelles ; ce sont les techniques d’observation qui
permettent de qualifier le phénotype :
- une simple observation
morphologique ou physionomique donne accès au phénotype macroscopique.
- la microscopie donne accès au
phénotype cellulaire.
- les techniques biochimiques
comme l’électrophorèse donnent accès au phénotype moléculaire.
Quel que soit le caractère étudié
le phénotype macroscopique s’explique par le phénotype cellulaire qui lui-même
est déterminé par le phénotype moléculaire.
L’étude de nombreuses maladies révèle
que le phénotype pathologique est généralement associé à une protéine inactive.
Le phénotype moléculaire d’un individu correspond donc aux protéines qu’il
possède.
Problème : quel lien existe-il entre protéine et
aspect d’un individu ?
2. Les protéines sont l’expression du
génotype
Les protéines possédées par un
individu sont fabriquées par et dans ses cellules à partie de matières premières
issus de l’alimentation à savoir les acides aminées
La synthèse d’une protéine précisé
par l’organisme est gouvernée par un organe précis, on dit que la protéine est
le produit de l’expression du gène.
Au sein d’une espèce, un gène
est caractérisé par :
- son
locus, sa séquence nucléotidique
- ses différents
allèles (version du gène). Un allèle responsable de la maladie est appelée allèle
morbide. Un allèle qui qui s’exprime, même s’il est unique, est un allèle
dominant, dans le cas contraire, il s’agit un allèle récessif
Un individu diploïde,
c’est-à-dire un individu dont les cellules possèdent des paires de chromosomes
ou des chromosomes homologues peuvent posséder au maximum deux allèles pour un gène.
Si ces allèles sont identiques, l’individu est
qualifié d’homozygote. Dans le cas contraire il est qualifié
d’hétérozygote. Pour un gène donné l’ensemble des allèles possédés par un
individu constitue son génotype. Par convention, le génotype se note (..//..)
L’expression de ce génotype
c’est-à-dire la synthèse des protéines à partir des informations portées par
les chromosomes conduit au phénotype de l’individu. Et c’est la séquence nucléotidique du gène qui
donne à la protéine sa forme et donc sa capacité à être active.
A partir de la cellule-œuf, un
organisme entier est « fabrique ». Toutes ses cellules ont exactement
le même programme génétique.
Problématique : comment au cours de la
reproduction cellulaire, le programme génétique est-il intégralement
transmis ?
III.
La reproduction conforme des cellules : une duplication des
chromosomes suivie d’une mitose.
1. A l’interphase la cellule duplique
ses chromosomes.
Avant une division cellulaire ou mitose,
les cellules entrent en interphase, il apparait alors sur les chromosomes a
une chromatide (une molécule d’ADN) des yeux de réplication qui sont la
preuve que les chromosomes se dupliquent : il se forme une nouvelle
chromatide strictement identique à la première ; c’est la réplication de
l’ADN qui se réalise selon un mécanisme semi-conservatif : chacun des
deux brins (chaines) de la molécules d’ADN originel sert de matrice à la
fabrication d’une nouvelle chaine nucléotidique par complémentarité de base.
Cette réplication permet à la cellule en absence d’erreurs d’avoir une copie
conforme de son programme génétique.
Remarque : La réplication se déroule pendant la phase S de l’interphase
qui est une duplication identique du chromosome qui passe d’une chromatide à
deux chromatides. Dans la cellules, l’ADN polymérase est capable d’ouvrir la
molécule d’ADN au niveau des bases azotés, de se déplacer le long de l’ADN et
de fabriquer deux nouvelles chaines nucléotidique, liées au niveau du
centromère, chacune complémentaire des chaines originelles . Elle est
encadrée de phases de croissance cellulaire G1 et G2
dans lesquelles la cellule augmente de taille et de quantité cytoplasmique.
Remarque : cette réplication nécessite de l’énergie
Remarque : au
cours de la réplication la chromatine est décondensée.
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2. La mitose : la cellule sépare
équitablement ses chromosomes dupliqués
La mitose se déroule en 4 étapes :
-
Prophase : début de la division cellulaire, condensation de la
chromatine, disparition de l’enveloppe nucléaire. (On voit les chromosomes
individualisé avec la condensation : les chromosomes bi-chromatides.
-
Métaphase : les chromosomes sont rangés à l’axe équatorial de la
cellule d’ADN, ils forment la plaque équatoriale. Au cours de ce phénomène,
les chromosomes à deux chromatides strictement identiques condensés au
maximum se scindent au niveau du
centromère pour former des chromosomes à une chromatide qui se repartira
exactement entre les deux cellules fille.
-
Anaphase : à chaque pôle de la cellule il y a le même nombre de
chromosomes mono-chromatides.
-
Télophase les chromosomes sont à l’extrémité. Il y a une
décondensation de la chromatide. Puis une cytodiérèse et invagination.
La
quantité d’ADN est donc réduite de moitié lors de la division. Chaque cellule
fille héritera du même patrimoine génétique : le nombre et la
morphologie des chromosomes sont conservés.
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Chapitre 2 : Variabilité
génétique et mutation de l’ADN
Les
chromosomes sont des structures constantes mais ils ne sont pas visible à tout
moment dans la cellule. Cependant puisque les chromosomes sont faits d’ADN, on
peut dire que l’ADDN est une molécule toujours présente dans les cellules. Mais
elle peut faire l’objet de mutation.
Problème :
quel est l’origine des mutations
I.
Les mutations : des phénomènes spontanée et aléatoire.
Pendant la réplication de l’ADN
surviennent des erreurs spontanées et rares. En effet l’ADN polymérase se
trompe environ une fois tous les 100 000 nucléotides. Cependant l’ADN peut
être endommagé en dehors de la réplication.
La fréquence de ces erreurs est
augmentée par des agents mutagènes : UV, nucléaire, alcool, tabac… Le plus
souvent les erreurs sont réparées par des systèmes enzymatiques.
Si une erreur n’est pas corrigé,
il apparait une mutation on distingue plusieurs type de mutation ponctuelles
- substitution : un
nucléotide remplacé par un autre.
- la délétion : une parte
de nucléotides
- l’addition : un ajout de
nucléotides
Une mutation peut toucher
n’importe quels fragments d’ADN. De ce fait, une mutation est un fait
aléatoire.
Problème quel est le devenir des mutations ?
II.
Le devenir d’une mutation dépend des cellules touchées.
Une
mutation survient soit :
-
dans une cellule somatique et dans ce cas, cette mutation par la suite, est
présente dans le clone (toutes les cellules issues d’une cellule mère par
mitose) issu de cette cellule ;
Exemple : le cancer de la peau avec la mutation du gène P53 ;
cette mutation disparaitra à la mort de l’individu.
-
dans une cellule germinale (cellules à l’origine des gamètes) ; cette
mutation devient alors héréditaire : en effet une mutation portée par un
spermatozoïde ou un ovule sera présente dans la cellule-œuf et par conséquent
dans toute les cellules du nouvelle individu.
III. Bilan
Les
mutations sont à l’origine de nouveau allèles qui peuvent expliquer la
diversité des individus.
Remarque :
les mutations sont aussi à l’origine de nouveaux gènes.
Remarque :
le devenir d’un allèle est « contrôlé » soit par :
-
la sélection naturelle (l’influence de l’environnement)
-
la dérive génétique (aléatoire)
Chapitre 3 : L’expression du
patrimoine génétique
Problème :
comment la cellule fabrique-t-elle ses protéines ou comment la cellule
exprime-t-elle son programme génétiques.
I.
Du gène à la protéine : la transcription suivit de la traduction
L’ADN est confiné dans le noyau
or la synthèse des protéines se fait dans le cytoplasme ; il existe donc
un messager entre ces deux compartiments cellulaire : l’acide ribonucléique
ou ARN pré-messager, une petite molécule fine, nucléotidique (elle a les mêmes
informations), monocaténaire.
Sa synthèse ou Transcription
fait intervenir une enzyme, l’ADN polymérase. La molécule d’ADN s’ouvre au
niveau de l’enzyme et un des deux brins (brins transcrit) sert de matrice à la
fabrication de l’ARN pré-messager par complémentarité de bases. La synthèse de
cette molécule se fait sur le même principe de la réplication de l’ADN :
décondensation de l’ADN, ouverture par une enzyme de l’ADN, synthèse de la
molécule intermédiaire par complémentarité de bases à partie d’une seule chaine
(matrice)
Remarque : sur un
même gène, plusieurs ARN polymérase peuvent évoluer en même temps : c’est
l’amplification de la transcription.
Remarque : l’ARN
pré-messager est composé d’Uracile au lieu de Thymine pour l’empêcher de
retrouver au noyau.
Une fois formée, l’ARN pré-messager se transforme en ARN
messager avec la maturation de l’ARN pré-messsager. Elle subit en effet un
épissage : des portions d’ARN appelées introns sont éliminées et les
autres portions d’ARN appelées exons sont liées les unes aux autres pour former
l’ARN messager.
Puis cette ARN traverse
l’enveloppe nucléaire grâce aux pores et migre dans le cytoplasme.
La transformation du message
porté par l’ARN messager en chaîne polypeptidique est la Traduction ;
cette dernière nécessite un système de correspondance entre nucléotides et
acides aminés : à trois nucléotides successifs ou codon correspond à un
acide aminé. La signification de tous les codons est donnée dans un tableau
appelé le code génétique. Le code est universel et redondant avec des codons
synonymes (codons différents mais qui code pour le même acide aminés) et
met en place la transgénèse.
Remarque : Si au
niveau de l’ADN, il y a une erreur ou une mutation, il va y avoir un changement
sur le codon mais comme ils existent des codons synonymes alors cela minimise
les effets de mutations
Exemple : UUU (phénylalanine) à mutation à UUC (phénylalanine)
La synthèse des chaînes polypeptidiques
a lieu grâce à des organistes cytoplasmiques : les ribosomes. Elle
consiste a assemblé des acides aminées entre eux grâce à des liaisons
peptidiques ; elle se déroule en trois étapes :
- initiation,
c’est-à-dire la fixation d’un ribosome sur l’ARN messager au niveau du codon
initiateur.
- l’élongation,
c’est-à-dire synthèse de la protéine selon la séquence imposée par l’ARN
messager et déplacement au fur et à mesure du ribosome.
- la terminaison,
c’est-à-dire l’arrêt de la synthèse au niveau d’un codon stop (UAA, UGA, UAG,
sont des codons qui ne correspondent à aucuns acides aminés et qui envoient
comme message à l’ARN d’arrêter ) avec dissociation du complexe ARN
messager – ribosome, libération de la chaîne polypeptidique et coupure du 1èr
acide aminé (AUG Méthionine).
Remarque : pour
pallier la courte « durée de vie » de l’ARN messager, plusieurs
ribosomes évoluent sur un même ARN : c’est l’amplification de la
traduction.
Problème : comment passer du phénotype
moléculaire au phénotype macroscopique
II.
Le phénotype : une interaction entre les gènes et l’environnement.
Le phénotype d’un individu
repose sur les propriétés des protéines qu’il synthétise (active ou inactive)
Cependant
les cellules d’un individu n’expriment pas tous les mêmes gènes : les
cellules se spécialisent selon leur position dans le corps.
La relation génotype –phénotype
est influencée par des facteurs environnementaux ; ces facteurs agissent à
différents niveaux :
- au niveau du phénotype
macroscopique (exemple :
phénylcétonurie)
- au niveau du phénotype
moléculaire (exemple : température et
couleur du pelage)
- au niveau de l’expression des
gènes (exemple : développement de la
musculature)
- au niveau du/des gènes (exemple : cancer de la peau avec les UV)
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