Texte complémentaire : Baudelaire, « Correspondances »
1.
Sonnet :
2
quatrains (rime embrassée),
2
tercets (CDC DCC).
Ce
sont des alexandrins.
Poème
classique/traditionnel du point de vue de la forme.
Diérèse
sur « expansion » (l 12) qui permet de souligner l’assonance en « i » et qui
fait durer le mot expansé lui-même. Cela créé un lien entre le fond et la
forme.
2.
Le
premier quatrain : les correspondances verticales.
Ce
poème est une réflexion sur l’art et la poésie. Il va essayer de définir le
rôle du poète. Il y a des symboles dans ce poème. « La Nature » correspond à
l’univers / le monde. Il assimile le monde à un temple (espace sacré). Le monde
nous parle (« des paroles »).
Le premier
rôle du poète est de déchiffrer les symboles présents dans le monde sensible
qui révèlent l’existence du monde idéal, abstrait et invisible ; que le poète
va révéler dans ses poèmes. Il existe donc une correspondance.
Symbole : représentation concrète d’une
réalité invisible / abstraite.
3.
Le
deuxième quatrain : les correspondances horizontales ou synesthésies.
Nos
sensations sont liées les unes aux autres. La seconde fonction du poète est de
dégager ces correspondances horizontales pour montrer l’harmonie du monde sensible
qui favorise l’élévation de la pensée de l’âme, le monde idéal. Les deux
tercets illustrent au moyen de comparaison les correspondances horizontales.
Conclusion : Ce poème peut être considéré
comme un art poétique où Baudelaire énonce les 2 principes fondamentaux de sa
poétique. Ce poème a influencé toute la poésie moderne.
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