A. Remerciements
B. L’œil
1. Le globe oculaire et la sclère.
2. Les muscles moteurs de l’œil
3. L’humeur vitrée
4. La pupille
5. L’iris
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I. Anatomie générale
1. La cornée
2. L’humeur aqueuse.
3. Le cristallin.
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II. La partie avant de l’œil
1. La choroïde.
2. La rétine.
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III. La partie arrière de l’œil là où l’image de l’objet se forme
1. La liaison rétine-cortex cérébral
2. Les deux grandes voies de traitement de l’information visuelle.
3. Des aires visuelles spécialisées.
|
IV. L’analyse de l’image grâce au cerveau.
V. Conclusion
C. La DLMA
I. La macula
II. La conséquence de la DMLA sur la macula
III. Les facteurs
IV. Les symptômes
V. Le dépistage au stade précoce
D. Rétine artificielle
I. Les personnes concernées
1. Les éléments constitutifs du dispositif.
|
II. Le dispositif
2. Composition et structure de la rétine artificielle en elle-même.
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III. Le fonctionnement dispositif
IV. Le rôle des différents éléments de la rétine artificielle
1. Le semi-conducteur, conducteur et isolant 27
2. L’effet photoélectrique
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3. La biocompatibilité et la bio-stabilité.
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V. Biocompatibilité, bio-stabilité.
1........ Problème.
2........ Hypothèse.
3........ Expérience.
4........ Résultats.
5........ Interprétation.
6........ Conclusion.
7........ Critique de l’expérience.
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VI. Expérience.
1........ Résultat
2........ Pixellisation.
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VII. Conclusion.
E. Bibliographie et sitographie.
A. Remerciements
Nos
remerciements vont à nos professeurs qui nous ont guidés, conseillés, encadrés
et aidés pendant la préparation de notre TPE, à Madame D. atteinte de la DMLA, à Madame C., ophtalmologue-hospitalier,
aux Messieurs T. A., professeur de physique-chimie au Lycée Marie Curie et H.
A, étudiant en première année de médecine qui nous ont permis de certifier,
d’enrichir nos sources et nos informations.
B. L’œil
Avant d’évoquer la maladie de la DMLA, étudier l’œil
est nécessaire. Tout d’abord, l’œil est l’organe récepteur de la vision.
I. Anatomie générale
1. Le globe oculaire et la sclère
L’œil humain est un globe
pratiquement sphérique de 25 mm de diamètre. Il est entouré à l’extérieur par
une membrane résistante et protectric e appelée la sclère. Elle recouvre environ les cinq sixièmes de la surface de l’œil
et elle lui donne sa couleur blanche et sa rigidité.
2. Les muscles moteurs de l’œil
Ces muscles, au nombre de sept,
assurent pour six d’entre eux la fixation et le mouvement du globe oculaire
(muscles oculomoteurs) et le septième commande la paupière supérieure.
Le mouvement d’un œil entraîne
automatiquement le même déplacement pour l’autre. Les mouvements oculaires sont
associés. Cette conjugaison des deux yeux permet à la vision de reconnaître
toutes distances et de voir en relief, c’est-à-dire en 3D.
3. L’humeur vitrée
Elle occupe une grosse partie du volume de l’œil
(soit 80%), c’est une gelée (acide hyaluronique) qui donne à l’œil sa
consistance.
4. La pupille
Il s’agit d’une ouverture au centre de l’iris
permettant de faire passer les rayons lumineux dans l’œil.
5. L’iris (qui vient du grec iris qui veut dire arc-en-ciel)
C’est
un muscle qui fait varier l’ouverture de la pupille et donc la quantité de
rayons lumineux qui rentrent dans l’œil. Cela permet donc d’éviter l’aveuglement
au soleil (pupille presque fermée) ou de pouvoir capter le peu de rayons la
nuit (pupille largement ouverte). La couleur de l’iris est due au pigment de la
mélanine (c’est aussi le pigment qui est responsable de la couleur de la peau
et des cheveux).
II. La partie avant de l’œil
Les rayons lumineux sont ensuite
déviés par deux lentilles convergentes naturelles : la cornée et le cristallin.
Ces rayons lumineux vont donc converger sur la rétine sur la partie arrière de
l’œil.
1. La cornée
C’est
la partie transparente de la sclérotique qui recouvre environ un cinquième de
la surface de l’œil. Elle est située à l’avant de l’œil. La cornée est une
membrane solide de 11 mm de diamètre. C’est par là que rentre la lumière à l’intérieur
de l’œil. La cornée ne possède pas de vaisseaux sanguins (sinon notre vision ne
serait pas nette), elle est donc nourrie par un liquide transparent fluide
comme l’eau : l’humeur aqueuse. La cornée est la principale lentille de l’œil,
elle assure environ 80 % de la réfraction.
2. L’humeur aqueuse
La
cornée contient 78 % d’eau et pour maintenir cette hydratation, elle est
recouverte de larmes alimentées en continu par les glandes lacrymales et
réparties par le battement des paupières. Elle a aussi pour but de donner à l’œil
sa forme.
3. Le cristallin
C’est une lentille auxiliaire molle
située derrière l’iris. Il est formé d’un millier de fines couches de cellules
empilées sur 4 mm. Le cristallin n’est ni innervé ni vascularisé ce qui
explique sa transparence. Le cristallin est un organe déformable, contrairement
à la cornée. La forme de celui-ci se modifie par l’action du muscle ciliaire en
fonction de la position de l’objet à observer (plus ou moins éloigné). Le
cristallin assure la mise au point : c’est l’accommodation. Tout comme la
cornée, il a pour but de diriger les rayons lumineux vers la rétine où l’image
de l’objet se forme.
III. La partie arrière de l’œil là où l’image de l’objet se forme
1.
La choroïde
C’est l’une des couches de la paroi
du globe oculaire, située entre la sclérotique à l’extérieur et la rétine à l’intérieur.
C’est une couche vasculaire qui couvre les trois cinquièmes de l’arrière du
globe oculaire et qui assure la nutrition en oxygène et en nutriment de l’iris
et des photorécepteurs rétiniens. Sa structure garantit l’absorption des rayons
lumineux inutiles pour la vision. Elle permet de créer une chambre noire pour
que les rayons lumineux ne rebondissent pas dans l’œil : sans cela, chaque
rayon se réfléchirait et arriverait à plusieurs endroits et l’image formée
serait floue.
La membrane
de Bruch est la couche la plus interne de la choroïde.
Le contact entre la rétine et la choroïde se fait grâce à un
tissu appelé épithélium pigmentaire rétinien.
< La partie arrière de l’œil en détail
2. La rétine
a) La structure de la rétine
La rétine est une membrane située
sur la choroïde. Elle est constituée de cellules nerveuses (ou neurones)
connectées les unes aux autres et formant un réseau complexe.
Un neurone type est constitué d’un
corps cellulaire et de prolongements cytoplasmiques : dendrites et axone. Il
comprend une zone réceptrice (dendrites et corps cellulaire) qui reçoit les
messages issus d’autres neurones et une région émettrice où le message est
élaboré (à la base de l’axone), puis conduit vers d’autres neurones (extrémité
de l’axone : synapse).
La rétine est constituée de trois
couches de cellules nerveuses :
-
la couche la plus éloignée du cristallin est celle des cellules
photoréceptrices : ce sont les seuls neurones de la rétine excitables par la
lumière. C’est dans ces neurones sensoriels que naît le message nerveux. Leurs
axones sont en contact avec les cellules nerveuses bipolaires ;
-
la couche moyenne est constituée de cellules nerveuses bipolaires (dont les
axones sont en rapport avec les dendrites et les corps cellulaires des cellules
nerveuses multipolaires) ;
-
la couche la plus interne est celle des cellules nerveuses multipolaires (ou
cellules ganglionnaires) dont les axones constituent les fibres du nerf
optique.
On différencie un neurone multipolaire d’un
neurone bipolaire par son nombre de neurites. Une neurite est le prolongement du corps cellulaire d’un neurone, autrement dit soit un axone soit une dendrite. Un neurone bipolaire comprend 2 neurites tandis qu’un
neurone multipolaire comprend 3 ou plus neurites.
Un neurone multipolaire pourra alors
capter beaucoup plus de messages nerveux qu’un neurone bipolaire.
|
La lumière doit donc traverser deux couches
avant d’atteindre les cellules réceptrices et les stimuler. Le message nerveux
qui naît de cette simulation se propage alors en sens inverse, de la couche des
cellules photoréceptrices vers les neurones multipolaires
b) Les cellules
photoréceptrices
b1. Organisation
Il
existe deux types de cellules photoréceptrices qui diffèrent par leur segment
externe : elles sont soit en forme de cône, soit en forme de bâtonnet d’où la
distinction des deux types de cellules photoréceptrices, les cônes (5 à 7 millions)
et les bâtonnets (environ 130 millions).
C’est dans le segment externe, dans
les disques, que l’on trouve les pigments qui ont la propriété d’absorber les
radiations lumineuses. Cette absorption est à l’origine d’un processus complexe
qui aboutit à la naissance d’un message nerveux.
La rétine contient quelques zones
particulières de par la répartition des photorécepteurs sur celle-ci:
- la macula : région centrale de la rétine, située proche de l’axe optique. Elle contient une majorité de cônes ;
- la fovéa : région centrale de la macula où se concentrent les cônes. Cette région forme une petite dépression au centre de la rétine où l’acuité visuelle est à son maximum ;
- la papille : région d’émergence du nerf optique (le nerf optique est constitué des axones des neurones multipolaires) et dépourvue de photorécepteurs.
La densité
des photorécepteurs par mm² en fonction de l’excentricité en degrés par rapport
à la fovéa
b2. Le fonctionnement des cellules photoréceptrices en faible éclairement
Seuls
les bâtonnets sont fonctionnels en faible éclairement. Le grand nombre de
disques de leur segment externe et les propriétés de leur pigment, la
rhodopsine, les rendent 1000 fois plus sensibles à la lumière que les cônes.
La rétine périphérique, riche en bâtonnets, est donc la rétine fonctionnelle en faible éclairement.
En faible éclairement, la perception des couleurs est impossible, car les bâtonnets contiennent tous le même pigment, la rhodopsine. Tous les bâtonnets stimulés répondent donc de la même façon aux mêmes longueurs d’onde :
Par exemple, pour une intensité lumineuse donnée, la réponse d’un bâtonnet (le message nerveux), qui dépend du nombre de photons absorbés, est exactement la même pour une radiation de longueur d’onde de 450 nm (bleu-violet) que pour une longueur d’onde de 540 nm (vert-jaune) : il n’y a donc pas de discrimination des couleurs. Les bâtonnets n’ont pas pour fonction de différencier les couleurs mais pour distinguer des formes, des objets.
En revanche on note que lorsque les
conditions d’éclairage deviennent plus faibles les éléments qui étaient bleu/vert
dans les conditions normales d’éclairage deviennent plus lumineux que les
autres éléments. Cela s’explique par le fait que le pic d’absorption maximale
des bâtonnets (498 nm) se situe dans la partie bleue du spectre des lumières
visibles.
En conclusion, en fonction de la
longueur d’onde lumineuse, la réponse des bâtonnets sera toujours le même type
de signal mais d’intensité différente. En quelque sorte, avec les bâtonnets,
nous voyons en noir et blanc avec des nuances de gris.
b3. Le fonctionnement des cellules photoréceptrices en fort éclairement
Seuls les cônes sont fonctionnels en
fort éclairement. Il existe trois types de cônes qui diffèrent par leur pigment
et donc par des spectres d’absorption différents :
- les « cônes bleus » présentent une absorption maximale des photons à 437 nm, c’est-à-dire à des longueurs d’ondes situées dans le bleu-violet (pigment S [small]) ;
- les « cônes verts » présentent une absorption maximale des photons à 533 nm, c’est-à-dire à des longueurs d’onde situées dans le vert (pigment M [middle]) ;
- les « cônes rouges » présentent une absorption maximale des photons à 564 nm, c’est-à-dire à des longueurs d’ondes situées dans le jaune-rouge (pigment L [long]).
Ces 3 pigments sont des opsines. Ils
diffèrent d’un type de cône à l’autre.
Sur ce graphique nous pouvons voir
les spectres d’absorption des trois types de cônes (bleu, vert, rouge). Nous
constatons que ces spectres se superposent partiellement : une lumière colorée
donnée est donc plus ou moins absorbée par plusieurs types de cônes. Par
exemple, si des cônes rouges et verts sont stimulés simultanément, nous
percevrons une couleur jaune ou orange selon la population de cônes la plus
fortement stimulée.
b4. Récapitulatif
Les bâtonnets :
-
ils sont extrêmement sensibles à la lumière mais en revanche, ils ne
fournissent pas une image nette des objets ;
-
ils permettent une vision en noir et blanc ou plus exactement en nuances de
gris ;
-ils
ne fonctionnent qu’en faible éclairement (une lumière forte les sature, c’est-à-dire
rend leur pigment insensible à la lumière).
|
Les cônes :
-
ils ne fonctionnent que si la luminosité est suffisamment importante (seuil
des cônes);
-
ils permettent alors une vision précise d’une part, colorée d’autre part ;
-ils
sont donc spécialisés pour une bonne acuité visuelle au détriment de la
sensibilité.
|
c) Acuité visuelle
La discrimination des détails est
imparfaite à la périphérie de la rétine car, dans cette région, des centaines
de cellules réceptrices (surtout des bâtonnets) sont reliées à une seule
cellule bipolaire et plusieurs cellules bipolaires à une seule cellule
multipolaire. L’acuité visuelle est beaucoup plus importante en vision centrale
(au niveau de la fovéa) où chaque photorécepteur (cônes) est relié à un neurone
bipolaire qui lui est relié à un seul neurone multipolaire :
- à la fovéa : une cellule photoréceptrice (cône) → une cellule bipolaire → une cellule multipolaire.
- à proximité de la fovéa (la macula) : dix cellule photoréceptrice (cône) → cinq cellule bipolaire → une cellule multipolaire.
- à la périphérie de la rétine : 200 cellule photoréceptrice (cône) → 10 cellule bipolaire → une cellule multipolaire.
d) La transmission du message nerveux
Les photorécepteurs
(cônes et bâtonnets) sont des neurones dont la spécialité est la réception des
rayons lumineux (photons). Ils réceptionnent ceux-ci grâce à des pigments photosensibles, appelés opsines,
situés dans leur segment externe (ou dendrite). Lorsqu’un photon arrive sur un pigment photosensible, cela entraîne des réactions
photochimiques ce qui modifie les propriétés électriques de la cellule
photoréceptrice et donne de ce fait naissance à un message nerveux électrique
qui va cheminer le long de l’axone de la cellule photoréceptrice concernée et
qui va être transmis aux cellules bipolaires au niveau des synapses.
L’énergie lumineuse est convertie en énergie électrique : c’est la conversion photo-électrique.
L’énergie lumineuse est convertie en énergie électrique : c’est la conversion photo-électrique.
Ensuite les messages nerveux créés vont aller des cellules bipolaires vers les cellules multipolaires. Ils vont ensuite cheminés le long des axones de ces derniers pour arriver au nerf optique et être enfin envoyer au cerveau qui va traiter ces messages.
Qu’est-ce que la transmission synaptique ?
Dans le corps humain, les échanges d’informations entre les neurones
sont effectués par des synapses qui font le contact entre ces derniers.
La synapse est constituée de trois parties :
- l’élément pré-synaptique qui est un prolongement du neurone (prolongement de l’axone). Il est formé d’un bombement nommé le bouton synaptique, ce dernier renferme des vésicules contenant des neurotransmetteurs qui sont fabriqués sur place ;
- l’élément post-synaptique dont la membrane est pourvu de récepteurs spécifiques pour recevoir ces neurotransmetteurs et donc permettre la transmission du message nerveux ;
- l’élément inter-synaptique, ou la fente synaptique, qui est un petit espace qui sépare les deux éléments pré et post-synaptique, sa taille est de l’ordre des dizaines de nanomètres.
Lorsqu’un signal nerveux est communiqué dans un
neurone, il voyage sous la forme d’un potentiel d’action. Lorsqu’il arrive à l’élément
pré-synaptique, l’information portée par le signal change de nature et franchit
l’élément inter-synaptique grâce aux neurotransmetteurs. Ces derniers ont pu se
libérer grâce à l’arrivée de l’information (potentiel d’action) qui a éclaté
les vésicules : c’est l’exocytose. Plus il y aura de potentiels d’action qui
arriveront dans le neurone pré-synaptique, plus l’exocytose sera importante.
Une fois qu’ils ont
franchi la fente pré-synaptique, les neurotransmetteurs se fixent sur les
récepteurs de l’élément post-synaptique. Plus il y en aura de fixés, plus la
stimulation dans le neurone qui reçoit le message nerveux sera forte et donc
son activité importante.
IV. L’analyse de l’image grâce au cerveau
1. La liaison rétine-cortex cérébral
La perception visuelle ne naît pas
au niveau de la rétine. Celle-ci transforme l’image en messages nerveux qui
sont ensuite acheminés jusqu’au cortex cérébral. La perception visuelle résulte
de l’interprétation de ces messages par le cortex.
Les messages issus de la rétine arrivent dans une zone précise du cerveau, située dans le lobe occipital, appelée cortex visuel primaire ou aire visuelle primaire.
Les messages issus d’une région
précise de la rétine arrivent aussi en une région précise du cortex visuel. Il
existe donc une représentation corticale de la rétine, mais elle est déformée.
En effet, la zone du cortex visuel primaire qui traite les messages issus de la
fovéa est surreprésentée par rapport à la zone de ce cortex qui traite les
messages issus du reste de la rétine. Cela est en rapport avec le fait que la
fovéa est la région de la rétine permettant l’analyse de l’image la plus
précise.
En raison du croisement des fibres nasales des deux nerfs optiques, le cortex visuel droit traite des messages venant du champ visuel de l’oïl gauche et vice versa.
2.
Les deux grandes
voies de traitement de l’information visuelle
Le traitement des informations
visuelles fournies par le cortex visuel primaire s’effectue selon deux grandes
voies : la voie ventrale (ou occipito-temporale) et la voie dorsale
:
- la voie ventrale est spécialisée dans le traitement de la forme et plus généralement des caractéristiques physiques des objets ; cette voie intervient dans l’identification ;
- la voie dorsale est engagée dans la localisation des objets et leur analyse dans l’espace (analyse du mouvement). Elle intervient dans l’envoi des commandes motrices permettant de manipuler les objets ;
3. Des aires visuelles spécialisées
Le traitement de l’information
visuelle ne se fait pas globalement, mais nécessite la coopération des aires
visuelles spécialisées.
Par exemple, sur la voie ventrale dans le lobe occipital, l’aire V4, très proche de l’aire visuelle primaire, est spécialisée dans la reconnaissance des couleurs. Les patients chez qui cette aire est détruite, décrivent leur environnement comme terne, formé seulement de nuances de gris. Ils restent toujours capables de percevoir la forme des objets, de les identifier. Pourtant leur rétine est normale et ils possèdent les trois types de cônes.
Dans le lobe temporal (voie ventrale), il y a des aires spécialisées dans la reconnaissance des objets, des mots écrits, des visages, des éléments de l’environnement (paysages, bâtiments ...).
Le cerveau construit une
représentation visuelle du monde grâce à de nombreuses aires visuelles
spécialisées fonctionnant en parallèle. Néanmoins, notre expérience de tous les
jours indique que chaque scène visuelle est perçue comme un tout. Cela est lié
au fait que toutes ces aires sont interconnectées et en liaison avec des aires
intégratives situées notamment dans le cortex frontal, d’où résulte une vision
unifiée.
V. Conclusion
L’œil doit d’abord avoir une image
de l’objet observé parfaitement au point sur la rétine, ce qui nécessite un
système optique sophistiqué (composé de la cornée, du cristallin et de l’iris).
Ensuite, le système nerveux (photorécepteurs, cellules bipolaires et
multipolaires) doit transmettre fidèlement cette image depuis l’œil jusqu’au cerveau.
Enfin, ce dernier doit interpréter les données nerveuses reçus pour faire
naître la perception visuelle.
C. La DLMA
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge est une maladie dégénérative de la rétine
qui évolue petit à petit et qui débute après l’âge de 50 ans. Elle entraîne une
perte progressive de la vision centrale mais une vision latérale intacte.
I. La macula
La DMLA touche la région maculaire. La macula occupe la partie centrale de la rétine (elle a un diamètre de 2
mm environ) située directement dans l’axe optique. Elle assure la vision
centrale : en effet, c’est sur elle que va se former l’image. Elle
transmet 90 % de l’information visuelle traitée par le cerveau. Elle
est très riche en cellules visuelles responsables de l’acuité visuelle
(perception des détails fins) et de la vision des couleurs car elle possède une
concentration maximale de cônes. Elle contient en son centre la fovéa, entièrement
composée de cônes serrés les uns contre les autres ; celle-ci est la zone
d’acuité maximale de l’œil, c’est-à-dire celle qui donne la vision la plus
précise.
< Position de la macula dans l’oïl
II. La conséquence de la DMLA sur la macula
La DMLA est une
maladie entrainant des lésions progressives de la macula.
Au fur et à mesure que l’œil vieillit, des débris de l’épithélium
pigmentaire rétinien (EPR) et des tissus voisins s’accumulent au-dessus et dans
la membrane de Bruch et forment des dépôts appelés Drusen. La présence de Drusen
constitue le plus souvent le premier signe d’une DMLA sèche précoce, appelée
également DMLA atrophique.
< Accumulation de Drusen au niveau de la
membrane de Bruch
|
A mesure que les
Drusen s’accumulent, le risque d’inflammation augmente. Des cellules
inflammatoires sont alors recrutées par la rétine. Ces cellules ainsi que l’EPR
vont alors libérer des facteurs de croissance provoquant le développement de
vaisseaux sanguins. Le principal facteur de croissance libéré est le VEGF (Vascular
endothelial growth factor ou facteur de croissance de l’endothélium vasculaire).
< Libération des facteurs de croissance
|
Le VEGF, qui est
une protéine, va stimuler le développement de néovaisseaux. On appelle ce
processus l’angiogenèse. Les
néovaisseaux se développent à l’intérieur et au travers de la membrane de Bruch
qui est alors affaiblie.
<
Développement de néovaisseaux (Angiogenèse)
|
La DMLA évolue
et passe de la forme sèche à la forme appelée DMLA humide ou DMLA exsudative qui est plus grave. Ces
néovaisseaux anormalement fragiles se développent et leur étanchéité diminue ce
qui laisse échapper du liquide et du sang qui s’infiltrent dans la macula.
Le liquide s’accumule entre la membrane de Bruch
et la couche des photorécepteurs et endommagent les structures nerveuses utiles
à la vision. Sans traitement, les saignements peuvent causer la cicatrisation
de la macula et une perte de vision qui peut être définitive.
< Accumulation de liquide et endommagement des photorécepteurs
|
III. Les facteurs
L’âge, le tabac
et la prise de médicaments liés à l’alimentation sont les facteurs
de risque de la DMLA. Le tabac augmente le risque de développement de la DMLA
chez les personnes concernées : ce risque existe jusqu’à 20 ans après l’arrêt
du tabac. Les sujets fumant plus de 20 cigarettes par jour ont un risque de
DMLA multiplié par 2,5. Mais des personnes, qui n’ont jamais fumé, peuvent
aussi être atteintes de DMLA. La prise de nombreux médicaments (dont le but est
de compléter l’alimentation) est aussi
un facteur de risque de la DMLA. En effet ces médicaments sont riches en Omega
3 (poisson), pigments caroténoïdes (légumes verts) et micro nutriments
antioxydants (vitamine E et C) qui s’opposent aux réactions d’oxydations et
entre dans le développement de la DMLA. D’autres facteurs de risque comme l’hérédité,
l’exposition à la lumière, la couleur des yeux, l’hypertension artérielle, l’obésité
sont possibles mais ne sont pas encore prouvés.
IV. Les symptômes
Les premiers signes de la maladie sont discrets et
négligés avant qu’apparaissent
des symptômes caractéristiques du stade le plus avancé comme l’apparition d’une
tache au centre du champ de vision et une
baisse de l’acuité visuelle. Les signes sont les suivants :
- la
diminution de l’acuité visuelle : la personne peut ressentir des difficultés à percevoir
les détails.
|
|
- la
diminution de la sensibilité aux contrastes : la personne peut avoir l’impression de manquer de
lumière pour lire ou écrire. Les images peuvent paraître aussi plus jaunie ou
ternes.
|
|
- la
déformation des lignes droites : la personne peut percevoir les lignes droites ondulées ou
déformées.
|
|
- l’apparition
d’une tache sombre au centre de sa vision : cette tache grise ou noire est appelée
scotome et gêne pour distinguer les éléments de la vie courante.
|
Les deux yeux ne sont pas forcément atteints. L’atteinte
du deuxième œil est variable selon les personnes : il peut être atteint
rapidement après, un an plus tard, 10 ans plus tard ou même jamais. Si le
patient a une DMLA exsudative à un œil, il risque néanmoins d’en avoir à l’autre
œil.
V. Le dépistage au stade précoce
Les
transformations de la macula peuvent être découvertes à un stade précoce. Le
dépistage est essentiel, pour toutes formes de DMLA. Seul un ophtalmologiste
peut poser le diagnostic de la DMLA qui consiste à :
- mesurer
l’acuité visuelle de près et de loin
-
contrôler la vue pour évaluer la qualité de sa vision centrale : la grille d’Amsler est un test simple
permettant de détecter les premiers symptômes de la DMLA mais il ne remplace
pas l’examen du fond de l’œil.
! Le test d’Amsler
|
- faire
un examen du fond d’œil qui permet
de mettre en évidence des anomalies caractéristiques d’une DMLA.
Suivant la forme de DMLA dépistée, d’autres examens complémentaires
peuvent être prescrits pour confirmer le diagnostic, comme :
- l’angiographie qui consiste à photographier les vaisseaux de la
rétine après injection intraveineuse d’un colorant fluorescent. On peut alors voir
les vaisseaux et le tissu de la rétine.
< Angiographie de la rétine
-
l’OCT (Tomographie en Cohérence Optique) pour réaliser des
images en coupe de tissus,
avec une résolution de quelques microns.
< OCT d’une rétine seine
D. Rétine artificielle
I. Les personnes concernées
La rétine
artificielle est destinée aux personnes aveugles dont les cellules
photoréceptrices sont endommagées mais chez lesquelles les cellules bipolaires
et multipolaires restent fonctionnelles. C’est le cas des patients atteints de
dégénérescence maculaire liée à l’âge. En effet comme on l’a vu précédemment,
les photorécepteurs chez ces personnes, deviennent défaillants mais le réseau
de neurones interne, c’est à dire les cellules bipolaires et multipolaires de
la rétine reste intact en partie même si il y a un petit remodelage de la
structure de l’œil du fait de la maladie.
II. Le dispositif
1. Les éléments constitutifs du dispositif
Le système de prothèse rétinienne est composé de :
- l’implant de
3x3 mm, fixé sur la macula, qui correspond à 1500 photodiodes qui indiquent le nombre de pixels (1500 pixels). La
rétine artificielle peut être plane avec une forme circulaire, elliptique ou
courbé car elle doit être adapté aux courbes de l’œil ;
- le câble qui
fait la liaison entre l’implant et le boîtier ;
-
le boîtier, situé sous la peau derrière l’oreille.
Il permet l’alimentation en énergie et le contrôle des amplificateurs.
< Le câble et l’implant avec un
zoom sur les photodiodes
|
< Le boitier et sa position
|
La
rétine artificielle est sous-rétinienne, c’est-à-dire qu’elle est située au
contact des photorécepteurs (entre les photorécepteurs et
les cellules bipolaires).
|
2. Composition et structure de la rétine artificielle en elle-même
La
rétine artificielle est composée d’un substrat
et de deux couches distinctes.
a) Le substrat
Le substrat sert de support à la
première couche et à la deuxième couche de la rétine artificielle. Il en existe
plusieurs types. Tout d’abord il peut être opaque, comme les substrats en
polyimide. Il présente l’avantage de limiter les réflexions à l’intérieur du
globe oculaire et donc d’éviter une possible dégradation de l’image. Il peut
être aussi transparent comme les substrats en diamant qui présence l’avantage d’avoir
une bonne résistance mécanique, une bonne isolation électrique et une bonne
biocompatibilité. Un substrat peut aussi être également composé de plusieurs
matériaux : par exemple un substrat peut avoir une couche de diamant, qui
lui permettant d’avoir les avantages cités ci-dessus, et une couche de
polyimide pour l’opacifier.
b) La première couche
La première couche est placée sur le
substrat : il comprend des parties en matériau photovoltaïque séparées par
une partie en matériau isolant. La première couche a généralement une épaisseur
comprise entre 500 nm et 10 μm.
b1. Les parties en matériau photovoltaïque
Le matériau photovoltaïque de la
rétine artificielle est un semi-conducteur : le silicium. Les largeurs et les
longueurs des parties en matériau photovoltaïque sont comprises entre 10 μm et
300 μm, (généralement entre 20 μm et 200 μm).
b2. Le matériau isolant.
Le matériau isolant de la première
couche est un matériau isolant qui doit être compatible avec le substrat, les
parties en matériau photovoltaïque et la deuxième couche, notamment pour diminuer
les tensions d’interface. Le matériau isolant peut notamment être du diamant
isolant, de la céramique ou de polymère isolant (comme un polyimide ou une
résine en époxyde ou en silicone). Les parties en matériau isolant et en
matériau photovoltaïque de la première couche ont la même épaisseur, c’est-à-dire,
comprise entre 10 μm et 300 μm (généralement entre 20 μm et 200 μm).
c) La deuxième couche
La deuxième couche d’une épaisseur
de 0,5 à 20 nm (généralement de 2 à 5 nm) comprend des parties en matériau
conducteur séparées par une partie en matériau isolant.
c1. Le matériau conducteur
Le matériau conducteur est un
matériau conducteur compatible avec la première couche, qui permet notamment de
diminuer les tensions d’interface entre la première et la deuxième couche. Le
matériau conducteur est un métal comme l’or qui est utilisé comme le
matériau conducteur. Les largeurs et longueurs des parties en matériau
conducteur sont comprises entre 10 μm et 50 μm (généralement, entre 20 μm et 30
μm).
c2. Le matériau isolant
Le matériau isolant de la deuxième
couche est un matériau isolant compatible avec les parties en matériau
conducteur et la première couche notamment en permettant de diminuer également
les tensions d’interface. Il peut être du diamant isolant ou un polymère
isolant. Le matériau isolant des première et deuxième couche est souvent le
même, ce qui simplifie la préparation de la rétine artificielle.
d) La possibilité d’une troisième couche
La rétine artificielle peut
comporter une troisième couche disposée sur la deuxième couche et qui comprend
un matériau aidant l’adhésion avec les cellules. Par exemple, la rétine peut
comporter une couche de poly-lysine, d’éléments de la matrice extracellulaire
(laminines, collagènes, fibronectine, vitronectine), ou de cell-tak™ (protéines
polyphénoliques). Cette troisième couche n’est pas obligatoire car la rétine
établit normalement un contact stable avec les tissus rétiniens.
e) L’organisation des différentes couches
Pour que la rétine artificielle permette au
patient, chez qui elle est implantée, de distinguer une image partielle, il
faut que la rétine soit structurée en plusieurs pixels.
Cette pixellisation est obtenue
grâce à la structure des couches : les parties en matériau photovoltaïque
et les parties en matériau conducteur de la rétine artificielle sont superposées
les unes aux autres. Avec une coupe verticale de la rétine artificielle, nous
devrions voir le substrat, au-dessus la première partie, composée de matériau
photovoltaïque, puis au-dessus encore la deuxième partie composée de matériau
conducteur et au-dessus troisième couche éventuellement.
Chaque sous-ensemble substrat - partie en matériau
photovoltaïque - partie en matériau conducteur constitue un pixel. La
rétine artificielle comporte autant de pixels que de sous-ensembles. La rétine
comprend donc autant de parties en matériau conducteur que de parties en
matériau photovoltaïque. En effet, chaque pixel est isolé électriquement des
autres pixels par les parties en matériau isolant pour permettre à certains
sous-ensembles de transformer la lumière en signal électrique et à d’autres non
pour former une image pixélisé en noir et blanc. De plus, la partie en matériau
conducteur est de surface inférieure à celle de la partie en matériau
photovoltaïque située en dessous, pour concentrer les charges émises vers un
seul neurone ou un petit groupe de neurones.
III. Le fonctionnement dispositif
Un obstacle apparait devant le
patient.
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|
La
lumière réfléchit par la porte rentre dans l’œil, traverse la cornée, l’iris,
le cristallin en suivant l’axe optique et parvient au niveau des
photorécepteurs, où la rétine artificielle est implantée, et donc au niveau du
substrat
Cette
lumière arrive donc dans la première couche. Dans les parties en matériau
photovoltaïque de cette première, le silicium est activé par les données
lumineuses, c’est-à-dire qu’il est soumis à un rayonnement de photons :
des charges positives sont alors générées. Ces charges seront amplifiées par le
boitier, c’est-à-dire que les signaux électriques générés seront plus important
que ceux produit par le silicium seul. Cela va permettre au patient de mieux
distinguer les contrastes noir et blanc par exemple si les images sont en basse
lumière.
Ces charges
photogénérées positives vont alors créer un courant électrique mais elles
possèdent un fort pouvoir oxydant et sont susceptibles de dégrader les neurones
au contact. C’est pourquoi la rétine a besoin d’une deuxième couche. Au niveau
de l’interface entre les parties en matériau conducteur de la deuxième couche
et les parties en matériau photovoltaïque de la première couche, l’interface silicium/or joue le rôle d’une barrière de Schottky et empêche
le transfert des charges positives aux neurones en contact avec la rétine
artificielle. La
barrière Schottky apparait lorsqu’un métal est mis au contact d’un
semi-conducteur, les électrons passent soit du métal au semi-conducteur ou l’inverse
mais cela crée une différence de potentiel qui empêche plus d’électrons de
passer. La deuxième couche de la rétine
artificielle permet donc d’éviter la dégradation des neurones par les charges
positives.
L’ensemble
des sous-ensembles substrat - partie en
matériau photovoltaïque - partie en matériau conducteur activés par les
données lumineuses permet de transmettre vers chaque neurone lié ou chaque
petit groupe de neurones rétiniens sollicités les charges électriques
suffisantes pour stimuler les cellules restantes de la rétine et transmettre
les informations électriques le long du nerf optique au cerveau.
L’image partielle de la porte
apparait dans le cerveau du patient.
|
IV. Le rôle des différents éléments de la rétine artificielle
Nous allons étudier son fonctionnement et notamment à
la conversion du signal lumineux en signal électrique, réalisée par la jonction
PN, qui explique la stimulation neuronale.
1. Le semi-conducteur, conducteur et isolant
a) Les liaisons
Lorsqu’on
applique un champ électrique extérieur sur un matériau, une conduction a lieu
car une circulation d’un courant électrique à lieu dans le matériau, dû au
déplacement de charges électriques dans le matériau.
a1. Les liaisons covalentes
Les
atomes se lient entre eux en mettant en commun des électrons célibataires (appelés
électrons de valence) de la couche externe. Ces électrons s’associent en paires
et appartiennent aux deux atomes qui participent à la liaison. Les liaisons
sont très robustes et pour les casser, il faut leur fournir une énergie
importante. Ils ne circulent pas facilement dans la matière.
a2. Les liaisons métalliques
Un
grand nombre d’atomes mettent en commun des électrons célibataires. Les atomes en
libérant au moins un ou plusieurs électrons deviennent des ions qui ne sont pas
neutres. Ils forment un réseau cristallin qui baigne dans un nuage d’électrons
très mobiles appelés électrons libres.
b) Les isolants
Dans
les matériaux isolants, on a affaire à des liaisons covalentes. Les liaisons
sont donc solides et les charges, c’est-à-dire les électrons immobiles, restent
liés aux atomes auxquelles elles appartiennent. Un champ électrique sur ces
matériaux n’aurait aucun effet sur eux et donc aucun courant électrique ne circule,
car il n’y a pas de charges mobiles.
c) Les conducteurs
Les liaisons des atomes composant
les matériaux conducteurs sont de type métallique. Chaque atome libère un
électron qui peut circuler librement dans le cristal. Sans champ électrique
extérieur, ces électrons se déplacent dans un mouvement désordonné mais il n’y
a pas de courant électrique généré spontanément car statistiquement la somme de
tous les déplacements est nulle. Mais dès qu’un champ électrique extérieur est
appliqué au matériau conducteur, les électrons vont circuler dans le sens
déterminé par le sens du champ électrique, créant un courant.
d) La théorie des bandes de valence et de conduction
La
théorie des bandes est un modèle quantique en physique qui modélise les valeurs
d’énergie que peuvent subir les électrons dans un cristal. On distingue la
bande interdite appelée le « gap » qui est constituée de niveaux d’énergie
interdites et les bandes permises qui correspondent aux niveaux d’énergie
autorisés.
Parmi
ces bandes permises, on distingue deux bandes : la bande de valence et de
conduction. Dans la bande de valence, les électrons contribuent à la cohésion
du cristal grâce à des liaisons de valence alors que, dans la bande de
conduction, les électrons, reliées par des liaisons métalliques, sont libres et
assurent la conduction du courant. La répartition des bandes détermine la
conductivité du matériau. L’intervalle séparant les deux bandes se mesure en
électronvolts (eV).
Dans
les isolants, la bande de valence et de conduction sont séparées par une bande
interdite de 6 eV. Dans les conducteurs, les deux bandes se chevauchent, ce qui
explique que, quel que soit le champ électrique extérieur appliqué, les
électrons vont circuler.
< la théorie des bandes
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e) Les semi-conducteurs intrinsèques
Cependant
pour certain cristal, leur conductivité dépend des conditions physiques
externes. Par exemple, lorsqu’on augmente la température d’un cristal, certains
électrons de valence ont une énergie suffisante qui leur permet de passer dans
la bande de conduction. L’augmentation de la température fait que certains
électrons quittent leur liaison et deviennent des électrons libres. En quittant
leur liaison, ils créent un trou qui doit être rebouché par un autre électron
libre, surtout quand on applique un champ électrique. Les électrons libres et
les trous vont se déplacer en sens inverse, causant un courant électrique et
certaines des paires électron-trou formées vont se recombiner, tandis que d’autres
non. Ces métaux sont appelés les semi-conducteurs intrinsèques qui se situent
entre les isolants et les conducteurs.
Un
semi-conducteur intrinsèque est constitué d’un réseau cristallin très pur. On
utilise soit des éléments du tableau périodique qui possèdent soit des atomes
avec 4 électrons de valence, soit des combinaisons d’atomes qui possèdent 3 et
5 électrons de valence. Les atomes sont liés entre eux par des liaisons
covalentes solides mais l’énergie nécessaire pour accéder de la bande de
valence à la bande de conduction séparée par la bande interdite, comprise entre
0,5 à 3,5 eV, est moins importante que pour les isolants. Le silicium () qui
est utilisé comme le semi-conducteur dans la partie photovoltaïque, nécessite
une énergie de 1,12 eV pour accéder à la bande de valence.
< la théorie des bandes
complétée par les semi-conducteurs.
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La
résistivité des semi-conducteurs diminue quand la température augmente : en
effet, plus la température est élevée, plus le nombre de trous et d’électrons
libres augmente et plus le courant produit est intense.
La
conductivité du cristal peut être améliorée en dopant les semi-conducteurs
intrinsèques. Ce dopage a pour but d’ajouter des impuretés, appelées dopants,
dans le cristal pour fournir des charges excédentaires mais contrôlées. Le
dopant a un numéro atomique proche de celui du semi-conducteur utilisé. Ce
dopage permet également de déplacer le spectre d’absorption du semi-conducteur
et de la rétine artificielle vers l’une ou l’autre des parties du spectre. Cela
sert, par exemple, pour avoir une meilleure capacité de réception à la lumière
visible. Néanmoins, l’absorption du semi-conducteur dans le visible n’est pas
obligatoire car une absorption dans l’infrarouge est possible et est moins
nocive car il a un niveau énergétique faible. De plus, plus il y a de dopant
par unité de volume, plus le cristal est conducteur, mais après 1019
atomes de dopant par cm3, le cristal commence à se désagréger.
Ces
semi-conducteurs sont appelés semi-conducteurs extrinsèques. Il existe deux types.
e1. Le semi-conducteur de type P
Le dopage P est l’introduction d’atomes
trivalents, c’est à dire d’atome possédant un nombre inférieur d’électrons de
valence, ce qui fournit des charges positives en accès. Il va se créer des
trous qui sont des porteurs
minoritaires. Le dopage P
du silicium peut-être réalisé avec du bore (3 électrons sur sa couche externe).
< Dopage P au Bore
e2. Le semi-conducteur de type N.
Le
dopage N est l’introduction des atomes pentavalent, c’est-à dire des atomes
ayant un électron de valence en plus, ce qui fournit des charges négatives en
excès : des électrons libre qui sont des porteurs majoritaires et vont circuler librement dans le
cristal. Comme le semi-conducteur possède un électron de plus, celui-ci va
circuler librement dans le cristal. En effet, les électrons libres seront
pratiquement aussi mobiles qu’avec le cas des conducteurs et des liaisons métalliques.
Le dopage N du silicium peut-être réalisé avec du
phosphore ou de l’arsenic (5 électrons sur la couche externe).
< Dopage N au phosphore
f) Le fonctionnement de la jonction PN
Quand
on rassemble les deux cristaux dopés P et N, les électrons libres de la bande
de valence, ne participant pas aux liaisons covalente, migrent vers la région P
pour se compléter les trous présents dans la bande de conduction. Ils passent
donc de la bande de valence à la bande de conduction grâce à l’apport d’énergie
nécessaire. Il se forme alors zone de déplétion, appelée aussi une zone de
charge d’espace (ZCE), sans porteurs majoritaires. Selon le sens conventionnel
du courant, du côté P, elle est négative et du côté N, elle est positive. Il y
a donc un engendrement d’un courant plus important qu’un semi-conducteur
intrinsèque.
2. L’effet photoélectrique
Le phénomène
qui explique le courant électrique extérieur créé lorsque la plaque est exposée
à la lumière est l’effet photoélectrique. La lumière est constituée de photons,
que l’on peut comparer à des « grains de lumière ». La fréquence du
rayonnement
et la longueur d’onde
sont liées par la relation :
avec
qui correspond à la
longueur d’onde d’un rayon, c la
célérité de la lumière, qui est égale à 3,0.108 m.s-1
dans le vide,
la fréquence du
rayonnement.
L’énergie
E d’un photon est donnée par la
relation :
avec h la
constante de Planck qui est égale à 6,63.10-34 Joules et
la fréquence du
rayonnement.
Le
photon doit apporter, à un électron pour qu’il soit libre, une énergie minimale
Eg donnée par la
relation : EG = Ec - Ev
Avec Ec - Ev qui
corresponde à l’intervalle séparant la bande de conduction et la bande de
valence. Cette énergie lui permet de passer de la bande de valence à la bande
de conduction et donc de franchir la bande interdite. Elle est comprise entre
0,5 à 3,5 eV pour les semi-conducteurs.
Le
photon communiquant à un électron l’énergie nécessaire pour passer de la bande
de valence à la bande de conduction crée des paires électron-trou dans la
jonction. Les porteurs de charges formés vont alors rejoindre leur zone de base
(la zone de type N pour les électrons et la zone de type P pour les trous) : un
courant électrique est créé.
V. Biocompatibilité, bio-stabilité
Pour
pouvoir fonctionner, le problème de biocompatibilité, de bio-stabilité et faisabilité
chirurgicale doit être pris en compte. Le corps humain est un
milieu agressif : il contient beaucoup d’eau salée, qui corrode les
composants électriques. Les matériaux utilisés pour la rétine artificielle sont
des biomatériaux, c’est-à-dire des matériaux non vivants utilisés dans
un dispositif médical pour interagir avec les systèmes biologiques.
1. La biocompatibilité et la bio-stabilité
La biocompatibilité est la capacité d’un biomatériau à remplir une
fonction particulière avec une adaptation du corps du patient et la
bio-stabilité est la capacité biomatériaux à être stable, à ne pas
interférer, ni dégrader, le milieu biologique dans l’œil.
Le substrat de la prothèse
rétinienne est en diamant synthétique car elle combine les avantages de forte
résistance mécanique, de bonne isolation électrique et de biocompatibilité très
efficace. En effet, comme il s’agit de carbone, la composition est proche de
celle de la matière vivante et sa composition est assez robuste.
Le
silicium à cause de son faible coût, de son rendement photovoltaïque et de
sa bonne biocompatibilité. En effet, il est très efficace et il peut rester dans le corps sans provoquer
d’infections postopératoires et il est résistant à la corrosion.
Le
matériau conducteur est en or (Au) qui
présente une résistance mécanique et une biocompatibilité.
L’antenne et le
boîtier électronique sont placés autour du globe oculaire à l’aide d’une bande
sclérale, ils ne sont pas atteints par les agressions au sein du corps
VI. Expérience
La première couche de la rétine artificielle contient du matériau
photovoltaïque qui effectue la transformation de l’énergie lumineuse en énergie
électrique. La couche envoie ensuite le message électrique à la deuxième couche
et puis aux neurones rétiniens (pixel blanche ou pixel noir selon le message
électrique). Dans cette expérience nous allons voir les facteurs qui font que
la plaque photovoltaïque émet la couleur blanche ou noir du pixel mais nous
élargiront le cadre pour prendre en compte les trois couleurs primaire de la
synthèse additive (la rétine artificielle ne permet pas de transmettre ces couleurs
aux neurones rétiniens.
1. Problème
Quels sont les
facteurs qui permettent à la plaque photovoltaïque d’émettre des messages nerveux
à des tensions différentes ?
2. Hypothèse
On sait qu’un
objet noir absorbe la lumière sans en émettre. L’œil ne reçoit donc aucune
lumière et donc ne transmet aucun courant électrique aux neurones rétiniens. De
plus, les objets de couleur renvoient des longueurs d’onde différente reçus par
l’œil en fonction de leur couleur.
Lors de la
conversion énergie lumineuse – énergie électrique, la plaque photovoltaïque
remplaçant la rétine artificielle, devrait transmettre aux neurones rétiniens
des courants électriques à des tensions différentes, en fonction de la couleur,
donc des longueurs d’onde
3. Expérience
Pour
vérifier notre hypothèse, nous avons réalisé une expérience comprenant un
ordinateur avec un logiciel appelé synchronie qui nous permettra de mesurer la
tension à partir d’un graphique, des filtres bleu, vert, rouge, une lampe et
une plaque photovoltaïque (par hypothèse les courbes de réponse des filtres
sont identiques). Cette dernière a été reliée au logiciel synchronie pour
mesurer la tension émise par la source de lumière, ici la lampe. Nous avons
éclairé plusieurs fois la plaque photovoltaïque sur une durée de 20 secondes,
en alternant, à chaque fois, les filtres de sorte que la lumière devienne
bleue, verte puis rouge et nous avons éteint la lampe pour qu’il y ait aucune
lumière (objet noir). La plaque photovoltaïque transforme l’énergie lumineuse
reçue en énergie électrique et les tensions obtenues sont recueillies par l’ordinateur
(synchronie).On s’attend à obtenir des tensions électrique différentes selon
les longueurs d’onde ou l’absence de lumière (noir)
1. Ordinateur avec synchronie
2. Interface entre la plaque et
synchronie
3. Câbles liant la plaque à l’interface
4. La plaque photovoltaïque
5. La lampe (source de lumière)
6. Différents
filtres
7. Support des filtres.
|
4. Résultats
Légende :
----- = courbe d’un
objet libérant lumière blanche puis vert puis à nouveau blanche
----- = courbe d’un objet libérant lumière blanche puis bleu puis à nouveau blanche
----- =
courbe d’un objet
libérant lumière blanche puis
rouge puis à nouveau blanche
----- = courbe d’un objet libérant lumière blanche puis
noir puis à nouveau blanche
On observe une
baisse de la tension lorsqu’un filtre de n’importe quelle couleur est placé
devant la source de lumière.
Dans la courbe
verte, la tension est de 0,43 V. A environ 7 secondes, elle passe de 0.43 à
0.40V. Entre 7 et 13 seconde, la tension reste constante à environ 0,40V. A
environ 13 secondes, elle augmente de 0,40 V à 0,43 V. De 13 à 20 secondes elle
reste constante à 0,43 V.
Dans la courbe
bleue, la tension est de 0,42 V. A environ 8 secondes, elle passe de 0.42 à
0.23V. Entre 7 et 13 seconde, la tension reste constante à 0,23 V. Et à environ
13 secondes, elle augmente de 0,23 V à 0,43 V. De 13 à 20 secondes elle reste
constante à 0,43 V.
Dans courbe
rouge, la tension augmente de 0,39V et 0,40 V. A environ 7 secondes, elle passe
de 0.40 à 0.38 V. Entre 7 et 15 seconde, la tension reste constante entre 0,38
V et 0,39 V. Et à environ 15 secondes, elle augmente de 0,39 V à 0,41 V. De 15
à 20 secondes elle reste constante à 0,41 V.
Dans la courbe
noire, la tension est de 0,37 V. Entre 7 et 9 secondes, elle passe de 0.37 à
0,01V. Entre 9 et 12 seconde, la tension reste constante à 0,01 V. Et à 12
secondes, elle augmente de 0,01 V à 0,37 V. De 13 à 20 secondes elle reste
constante à 0,37 V.
5. Interprétation
Ce
graphique nous montre la tension électrique convertie grâce à la plaque
photovoltaïque des lumières bleu, rouge, verte, noire et blanche. La courbe
constante correspond à l’intensité de la lumière blanche et chaque affaissement
de la courbe correspond le moment où le filtre d’une couleur a été placé.
Lorsque la
lumière est placée derrière un filtre rouge, on constate que la tension
électrique diminue légèrement.
Lorsque
la lumière est placée derrière un filtre vert, on constate que la tension
électrique diminue légèrement également mais plus que le celui du rouge :
la tension est propre est propre à l’énergie lumineuse verte.
Lorsque
la lumière est placée derrière un filtre bleu, on constate que la tension électrique
diminue moyennement : il a donc une tension propre.
Lorsque
la lumière est placée derrière un filtre noir, on constate que la tension
électrique diminue fortement, pour atteindre presque une tension électrique
nulle : il a donc une tension propre également.
6. Conclusion
La
plaque photovoltaïque transmet des messages nerveux à des tensions différentes
et ces tensions correspondent à une couleur. En effet chaque lumière à sa
tension propre. Après la lumière blanche, le rouge est celui qui émet une tension
électrique forte, ensuite vient le vert, puis le bleu et enfin le noir. On peut
aussi en conclure que plus la longueur d’onde est grande, plus la tension
électrique générée par la plaque photovoltaïque est grande.
7. Critique de l’expérience
Nous pouvons
critiquer l’expérience par le fait que la salle dans laquelle l’expérience a
été effectuée n’était pas complètement noire alors qu’il aurait fallu un lieu
sombre pour reproduire exactement les conditions de la rétine artificielle. Ce
problème explique pourquoi la tension de la couleur noir n’est pas nulle mais
de l’ordre de 0,1 V.
De plus, les
courbes ayant été réalisées séparément puis ensuite rassembler dans un unique
et seul graphique, la tension de la lumière blanche de départ n’est pas la même
pour chaque couleur (pour l’expérience avec le filtre vert, la lumière blanche
émet une tension électrique de 0,43 V ; avec le filtre bleu, la lumière
blanche émet une tension électrique de 0,42 V ; avec le filtre rouge, la
lumière blanche émet une tension électrique de 0,39 V ; avec une absence
de couleur, la lumière blanche de départ émet une tension électrique de 0,37
V). Pour que les courbes soient comparables graphiquement il aurait fallu que
la lumière blanche de départ émette la tension pour les quatre expériences. Ce
problème est du changement de distance effectués, sans le vouloir, lors des
changements de filtres pour les quatre expériences. Néanmoins, les courbes
restent comparables avec le calcul de différence entre la tension de départ et
la tension lors de l’application d’un filtre à la lumière de chaque courbe.
VII. Conclusion
1. Résultat
Ils sont neuf patients à travers le monde à avoir bénéficié
d’une implantation de rétine artificielle. Trois, parmi les neuf, ont pu lire
spontanément des lettres, ont été capables de reconnaitre des visages, de
distinguer des objets (comme des fruits, des panneaux, des téléphones). Les
résultats sont très encourageants.
Toutefois, il peut y avoir des différences dans les
résultats : cela s’explique en partie par la variabilité de l’état de
conservation du tissu rétinien qui est différents selon les individus. De plus,
des accidents peuvent survenir. Par exemple, chez un patient, l’implantation a
dû être abandonnée car lors de l’opération une extrémité de l’implant a touché
le nerf optique.
Cependant, aujourd’hui, il est impossible de stimuler
les neurones un par un. De plus, tous les neurones reçoivent des stimuli
identiques alors que, pour une image réelle, ils sont différents. Cela provoque
une certaine désorganisation de l’image.
De plus, cet implant qui a besoin d’un câble qui
traverse la paroi oculaire oblige une immobilisation complète de l’œil qui sont
compensé par les mouvements de la tête (en partie) mais qui pose néanmoins
problème. Ce câble peut aussi provoquer des hypotonies (baisse de pression
intraoculaire) et des endophtalmies (infection intraoculaire), ce qui est aussi
un problème majeur.
2. Pixellisation
Plus une image a de détails et plus le cortex visuel a
besoin de pixels pour la reconstituer. En effet, le cortex visuel a besoin d’un
certain nombre de pixels pour apercevoir des formes, des obstacles, des
visages, des lettres : par exemple des milliers de pixels sont exigés pour
la restauration fonctionnelle de la vue, comme pour la reconnaissance de
visages et la lecture.
Comme nous pouvons le remarquer, une image correcte
est obtenue à partir de 900 pixels, un niveau à partir duquel la lecture
devient envisageable. L’identification d’un visage est possible à partir de
5000 pixel et une image nette est obtenue avec 850 000 pixels. Or la
rétine artificielle permet d’obtenir une vision de 1500 pixels, ce qui dont une
image très correct mais pas extrêmement précise. Cela qui explique que l’image
est en noir et blanc et que le projet de rétablir une vision en couleur par
stimulation électriques n’est pas encore envisageable car en effet avec des
couleurs, la rétine artificielle ne fournira un dégradé de couleur où l’on ne
pourra voir aucune forme concrète.
Les recherches sur ce dispositif se poursuivent pour améliorer ses
performances. Par
exemple certains chercheurs tentent de remplacer le silicium par un autre
semi-conducteur, le dioxyde de titane (TiO2)
qui nécessite une
énergie de 3,2 eV pour accéder à la bande de valence. Cela produira un courant
qui ne demande pas à être amplifier et donc la présence d’un boitier pour
contrôler l’amplification ne sera pas nécessaire (l’immobilisation de l’œil par
la même occasion).
E. Bibliographie et sitographie
Les
ENCYCLOPEDIES, les LIVRES, les REVUES, les FILMS
|
|||
Titre
|
Auteur
|
N°
Vol, page
|
Contenu
|
Science & Vie Junior
|
Mondadori France
|
N°230, novembre 2008, pages 40
|
Brain Port Vision
|
Science & Vie Junior
|
Mondadori France
|
N°232, novembre 2010, pages 38
|
Rétine Artificielle
|
Physique Chimie, 1ère
S
|
Collection Sirius, Nathan
|
Plusieurs éléments dans le
livre à différentes pages (trop nombreux)
|
Fonctionnement physique de l’œil
|
SVT 1ère S, Sciences
de la VIE et de la TERRE
|
Collection Claude Lizeaux -
Denis Baude
|
Différents éléments dans le
livre à différentes pages (trop nombreux)
|
Organisation et fonctionnement
de l’œil
|
Proceedings
of the Royal Society
|
the
Royal Society
|
Subretinal
electronic chips allow blind patients to read letters and combine them to
words
|
Schémas et explications de la
rétine artificielle
|
Les
SITES INTERNET
|
||
Adresse
du site
|
Auteur :
nom et qualification
|
Contenu
|
http://www.dailynaute.com/BrainPort-voir-avec-la-langue_a175.html
|
Dominique
Desaunay (journaliste)
|
|
http://www.youtube.com/watch?v=8KcV_qMOXvY
|
Centre de documentation sur la
DMLA, présenté par The Angiogenesis Foundation
|
Explique comment la DMLA
provoque une perte de vision.
|
http://videos.tf1.fr/jt-20h/l-un-des-premiers-greffes-de-la-retine-temoigne-6492123.html
|
TF1, Laurence Ferrai
(journaliste)
|
Documentaire dans le journal
télévisé de la rétine artificielle
|
http://2-sight.eu/fr/home-fr
|
Second Sight (entreprise)
|
L’entreprise finançant et
commercialisant Argus II – Retina Implant
|
http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/11/02/01008-20101102ARTFIG00756-une-retine-artificielle-contre-la-cessite.php
|
Sandrine Cabut (journaliste)
|
La rétine artificielle contre la cécité |
http://www.guide-vue.fr/l-%C5%93il-en-3d/animation-interactive
|
Le comité éditorial de GUIDE ET VUE, composé de Véronique Vayssié, (directrice de publication) Myriam Essafi,
(directrice technique)
|
Organisation
de l’œil en 3 Dimensions
|
http://ophtasurf.free.fr/loeil.htm
|
OPHTASURF (le site sur l’ophtalmologie)
|
Anatomie de l’œil : le globe oculaire |
http://www.guide-vue.fr/news-detail/retine-artificielle-progresse
|
GUIDE ET VUE
(site sur la santé et l’innovation pour vos yeux)
|
La rétine artificielle -explication |
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/retine-artificielle
|
INSERM (Institut national de la
santé et de la rechercher médicale)
|
Rétine artificielle - explication |
http://www.ac-grenoble.fr/svt/log/1_l/vision/1LI_chap.htm
|
Académie de Grenoble
|
Le fonctionnement de l’œil |
http://meteosat.pessac.free.fr/Cd_elect/courelectr.free.fr/CRISTAL/COURS.HTM
|
Dominique
Chevalier
(Ingénieur électronicien Vacataire à l’IUT de Toulouse Rangueil) |
Les semi-conducteurs et jonction PN |
https://www.youtube.com/watch?v=MXI88Eys1H0
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Campagne de prévention sur la
DMLA
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La DMLA : les symptômes
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https://www.youtube.com/watch?v=zTNgqORNBdk
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Nudge
Productions grâce au soutien de la Présidence belge de l’Union européenne, de
la Région de Bruxelles-Capitale et de la Cellule Égalité des Chances.
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Progression de la DMLA |
http://www.google.com/patents/EP2509551A1?cl=fr&hl=fr
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Centre National de la Recherche
Scientifique (C.N.R.S.) de l’Université De Strasbourg
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Une rétine artificielle en matériau semi-conducteur a base de dioxyde de titane |
http://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/sciences/sciences1L/02_La_retine_les_photorecepteurs_retiniens_generent_des_messages_sensoriels.pdf
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Site
pédagogique
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Fonctionnement de l’œil et de la rétine plus précisement |
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/un-implant-retinien-repousse-les-limites-encore-plus-loin_44798/#xtor=AL-26-1[ACTU]-44798[un_implant_retinien_repousse_les_limites_encore_plus_loin]
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Journalistes
scientifiques
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Présentation de la rétine artificielle Retina Implant AG |
http://www.oct-optovue.com/oct-retina/oct-retina.html
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Dr
Jean-Michel Muratet
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Image et explication de l’OCT |
http://www.docvadis.fr/centre-nation/page/imagerie/angiographie/angiographie_fluoresc_ine.html
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Centre
Nation
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Image et explication de l’angiographie |
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