Latin : exposé sur Dido et Aeneas, Purcell




Exposée sur Dido et Aeneas, Purcell

Henry Purcell, issu d’une famille de musicien, est née en 1959. Il est attaché à la famille royale. Il est mort à 36 ans  en 1695. Il fait partie de l’époque baroque. Il a écrit comme autres semi-opéras : The Prophetess, or the History of Dioclesian, King Arthur, The Fairy Queen, The Indian Queen.
Dido and Æneas (Didon et Énée en français) est un semi-opéra baroque en trois actes, car c’est entre opéra et théâtre, écrit au printemps 1689 par le compositeur anglais Henry Purcell, sur un livret de Nahum Tate.
Il fut représenté pour la première fois en 1689 à la Boarding School for Girls, à Chelsea, un quartier de Londres.

L'acte 1 : À Carthage (palais de la reine Didon). Belinda, la confidente de la reine Didon, l'exhorte à retrouver le sourire. En effet, cette dernière est accablée car elle aime en secret Énée, prince de Troie et ne peut avouer son tourment sous crainte de décevoir son peuple. Belinda suggère alors à Didon d'épouser Énée, ce dernier n'étant pas insensible à ses charmes, d'autant plus qu'une telle alliance assurerait la prospérité et la paix pour l'empire. Les courtisans reprennent en chœur les propos de Belinda, et Didon, comblée, accepte la proposition d'Énée et succombe à l'amour.

L'acte 2 : Scène 1 : Elle se déroule dans une caverne. La Magicienne, reine des sorcières, lance un appel à ses sujets, êtres malfaisants, afin d'élaborer un plan pour faire tomber Didon. Elle décide de faire passer un de ses sujets pour Mercure, l'envoyé des Dieux, afin qu'Énée quitte Didon pour aller accomplir sa destinée, bâtir une nouvelle cité en Italie. Les sorcières se réjouissent de ce plan machiavélique dans le duo. Scène 2 : Elle se déroule dans une forêt. Didon, Énée et leur cour se promènent et vantent les beautés de la nature environnante jusqu'au moment où un orage éclate, créé par les maléfiques sorcières. Tous se dépêchent de rentrer au château. Énée, resté seul, voit apparaître le leurre de la Magicienne qui le presse de quitter Carthage. Il est alors tiraillé entre son amour pour Didon et l'ordre divin.

L'acte 3 Le port de Carthage. Les marins préparent le départ. Énée annonce à Didon qu'il doit la quitter par devoir. Elle le rejette, il décide alors de braver la colère des dieux pour rester avec elle. Outrée qu'il ait songé à la quitter, elle le repousse à nouveau et lui ordonne de s'en aller. Une fois Enée parti, elle se donne la mort, où elle demande à Belinda de se souvenir d'elle mais d'oublier son destin.

La partition a été écrite pour quatuor à cordes (violon I, violon II, alto et basse continue) et clavecin. L'accent est plutôt mis sur les parties vocales, doublées la plupart du temps par les instruments.
Purcell se tourne vers l’opéra français (opéra Lulliste). Alternance entre les danses, les paroles, les passacailles, les parties de chœur, les basses continues. On voit aussi une présence de l’opéra italien, avec la présence de rondo dans la pièce. Purcell donne un rôle clef à Enée mais Didon est plus présente qu’Enée. Le chant 4 occupe une grande place dans l’acte 1 (I am prest with torment). Le passage dans la grotte, l’origine et la rumeur occupent tout l’acte 2, mais la rumeur est propagé par les sorcières (prélude for the Witches) Les morceaux des sorcières sont réellement remarquables : chantés de façon nasalisée, ils donnent à la partition une véritable fraîcheur mais aussi un côté comique, loin de l'image que l'on a aujourd'hui du baroque classique.
La fin du chant occupe le dernier acte. Tous les personnages sont Anna (qui ici est une serveuse), les sorcières et les magiciens, Belinda,
Purcell reprend le mythe mais modifie dans un univers britannique baroque shakespearien (sorcières de Macbeth)


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